Mensuelle e-commerce n°31 : Août 2023

Quelles sont les nouveautés e-commerce et publicitaires du mois d’août 2023 ? En tant que solution dédiée à la performance produit des e-commerçants, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de sujets issus de notre veille.  📰 L’ACTUALITÉ MARCHÉ 📰 ➡️ La Fevad a révélé les derniers chiffres du e-commerce en France pour 2023. Le e-commerce est un vrai moteur de croissance pour l’économie française qui se place 2e pays européen de l’e-commerce derrière le Royaume-Uni et devant l’Allemagne. Découvrez 5 chiffres à retenir : 42 millions de Français achètent en ligne soit 80,4% des internautes dont +93% des 25-34 ans. 65€ de panier moyen par transaction. 54 achats en ligne en moyenne sur l’année par acheteur. 56% des consommateurs achètent des produits de mode, 41% des chaussures, 40% des produits d’hygiène et de beauté et 36% des produits culturels. Ce sont les produits physiques les plus achetés en ligne par les Français. 52% des cyberacheteurs ont acheté en ligne des produits reconditionnés ou de seconde main. 78% achètent sur desktop et 61% sur mobile 42% des consommateurs ont déjà utilisé le paiement fractionné dont 30% de manière régulière. 78% des acheteurs utilisent la livraison à domicile et 71% en point relai. 55% des cyberacheteurs sont fidèles à un ou plusieurs sites internet. 2 e-commerçants Français sur 3 vendent à l’international. ➡️ Le poids des promotions en baisse depuis le début de l’année. Selon une étude récente NielsenIQ, les promotions dans le commerce de détail ont diminué depuis le début de l’année. Le poids des réductions a baissé, indiquant un changement de stratégie chez les distributeurs. Elles représentent 20,1% des ventes depuis le mois de janvier, soit 0,5 point de moins qu’à la même période l’an passé. Cette tendance, en vigueur depuis le début de l’année, pourrait refléter une volonté de privilégier d’autres approches commerciales pour stimuler les ventes. ➡️ Publicité digitale : les chiffres du 1er semestre sont tombés.  La croissance du secteur de la publicité en ligne est tombée à 5% au premier semestre 2023 (contre 19% au premier semestre 2022). Une croissance tirée par le retail media (+15%), l’affiliation et l’emailing (+11%) et le search (8%). Au contraire, la progression est plutôt timide pour le social avec +3% sur les investissements. 🔎 L’ACTUALITÉ GOOGLE ET BING 🔎 ➡️ Google Ads présente la nouvelle version de sa plateforme publicitaire. Google Ads a lancé un nouveau design pour son interface publicitaire, offrant aux annonceurs et aux utilisateurs une expérience améliorée. Cette mise à jour vise à faciliter la navigation et la gestion des campagnes publicitaires. Le nouveau design propose une disposition plus claire et intuitive pour optimiser l’utilisation de la plateforme et améliorer l’efficacité des campagnes publicitaires. ➡️ Nouveaux contrôles de marque pour les campagnes Search Performance Max de Google. Google Ads a annoncé deux nouvelles options de contrôle de marque pour les campagnes Search Performance Max, permettant aux annonceurs de mieux gérer leur image de marque et d’optimiser la visibilité de leurs annonces :  Restrictions de marque pour les mots clés en requête large dans les campagnes sur le Réseau de Recherche Exclusions de marque dans les campagnes Performance Max. Quelle différence entre les exclusions de marques et les mots clés à exclure ? Les exclusions de marque empêchent les annonces d’apparaître sur des sites ou des applications spécifiques, tandis que les mots clés négatifs empêchent les annonces d’apparaître à côté de termes ou d’expressions de recherche particuliers. ➡️ Google Analytics 4 déploie des nouvelles mesures pour améliorer l’analyse des performances e-commerce.  Google a annoncé une expansion des capacités de mesure des performances e-commerce dans Google Analytics 4 (GA4). 30 nouvelles dimensions et métriques liées au commerce électronique sont désormais disponibles dans l’outil de création de rapports personnalisés de GA4. Ces nouvelles dimensions permettent une analyse plus détaillée des produits, des promotions et du comportement d’achat. Les marketeurs peuvent consulter les métriques regroupées par attributs de produits tels que le nom de l’article, la marque, la catégorie, le nom de la promotion, etc. Des métriques importantes liées aux revenus du commerce électronique ont également été ajoutées. Ces mises à jour facilitent l’analyse des performances de vente en ligne. ➡️ Microsoft Advertising annonce de nouvelles règles à propos des promotions médicales, pour adultes, de jeu et d’alcool. Quels changements à prévoir ? Microsoft Advertising assouplit certaines règles. Il sera désormais possible de diffuser des publicités pour les vitamines et les jeux d’argent dans des marchés et pays spécifiques où la publicité sur les jeux d’argent et de hasard est légale. En revanche, Microsoft Advertising  met également en oeuvre une nouvelle politique qui spécifie les sanctions pour les annonceurs qui ne respecteraient pas les règles : du refus d’annonce à la suspension immédiate des services.  ➡️ Lancement de la recherche visuelle dans Bing Chat. Microsoft a introduit une fonctionnalité de recherche visuelle basée sur la technologie de reconnaissance d’images. Les utilisateurs peuvent désormais effectuer des recherches en utilisant des images ou des captures d’écran pour obtenir des informations pertinentes dans Bing Chat, l’outil conversationnel généré par l’IA. Cette innovation renforce l’expérience de recherche sur Bing en offrant une approche plus visuelle et intuitive. Une opportunité pour les e-commerçants. ➡️ Microsoft a lancé Performance Max en version bêta ouverte. À l’instar de Google, Microsoft a lancé Performance Max en version bêta ouverte, offrant une nouvelle approche publicitaire pour les annonceurs. Cette solution utilise l’apprentissage automatique pour diffuser des annonces sur plusieurs canaux, tels que Bing, MSN, et d’autres partenaires, pour optimiser les performances publicitaires. Les annonceurs peuvent ainsi atteindre un public plus large et obtenir des résultats plus efficaces. 📱 L’ACTUALITÉ SOCIAL COMMERCE 📱 ➡️ Meta devra obtenir l’autorisation de diffuser des publicités personnalisées dans l’UE. La Cour de justice de l’Union européenne a statué que Meta devra obtenir le consentement explicite des utilisateurs avant de leur montrer des publicités personnalisées. Cette décision vise à renforcer la protection de la vie privée des utilisateurs dans l’UE et à garantir un contrôle accru sur la manière dont leurs données sont utilisées à des fins publicitaires sur la plateforme. ➡️ Meta

Mensuelle e-commerce n°30 : Juillet 2023

Quelles sont les nouveautés e-commerce et publicitaires du mois de juin ? En tant que solution dédiée à la performance produit des e-commerçants, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de sujets issus de notre veille.  Les chiffres e-commerce sur le marché français, intégration de l’IA chez Amazon et TikTok, nouveaux formats publicitaires, chiffres sur les soldes d’été, etc…. L’ACTUALITÉ DU MARCHÉ E-COMMERCE La Fevad publie le bilan des chiffres du marché du T1 2023, les ventes de produits sont stables: +1% par rapport au T1 2022. Selon le dernier rapport de la Fevad, au T1 2023, le e-commerce a progressé de 20,2% pour atteindre 39,2 milliards d’euros. On constate une augmentation notable des ventes de services (+36%) tandis que les ventes de produits restent stables (+1%), les consommateurs se tournant vers le secteur alimentaire. Le nombre de sites marchands a augmenté de 5% et 577 millions de transactions ont été enregistrées sur cette période (+9,2% en un an). Le panier moyen a augmenté de 10,1%, ce qui le fait passer à 68 euros. Les ventes B2B ont progressé de 4,8%, tandis que les ventes sur les places de marché ont augmenté de 2%. Selon une étude, 59 % des Français qui consomment en ligne préfèrent fréquenter les marketplaces devant les sites (24%) et les applications (13%). Selon une étude de Shipstation et Packlink, les consommateurs français préfèrent les marketplaces (59%) aux sites (24%) et applications (13%) des marques pour leurs achats en ligne. Cependant, les e-commerçants français privilégient leurs propres sites (65,1%) et délaissent les marketplaces (30,2%), le chiffre le plus bas en Europe. Aucun commerçant français n’a déclaré vendre via sa propre application, bien que 13% des consommateurs français y fassent leurs achats. L’étude révèle également que les Français sont plus enclins à l’omnicanalité (55,2%) et restent attachés aux achats en magasin, puisque 32,8% des sondés indiquent acheter leur produits non alimentaires uniquement en magasin. À l’inverse, les Français ne sont que 11,1 % à réaliser leurs achats non alimentaires exclusivement en ligne. La FEVAD a publié le baromètre de l’audience du e-commerce : ManoMano passe à la 15e place des sites les plus visités (+6 places vs le trimestre dernier). La FEVAD et Médiametrie//NetRatings publient trimestriellement le classement d’audience des 20 premiers sites d’e-commerce. En moyenne, 47,8 millions d’internautes (75% des Français) ont consulté chaque mois au moins un des sites du Top 20, soit une augmentation de près de 200 000 visiteurs par rapport au trimestre précédent. Le site ManoMano a grimpé de 6 places pour atteindre le 15 ème rang. Les sites de la catégorie « transport-tourisme-loisirs » ont également enregistré de bonnes performances, avec Airbnb qui réintègre le top 20 à la 14 ème position. Le Top 5 est constitué (dans l’ordre) de : Amazon, Leboncoin, Cdiscount, Vinted, E.Leclerc, avec une augmentation notable du nombre de visiteurs uniques pour Leboncoin. 45 % des Français optent pour le paiement fractionné en mensualités pour les achats en ligne de plus de 1000 € Selon une étude de Younited, 45% des Français optent pour le paiement fractionné en mensualités pour leurs achats en ligne de plus de 1000€. Cette tendance est en augmentation, avec une préférence pour des durées de paiement plus longues. Le marché mondial du paiement échelonné pourrait tripler d’ici 2025, atteignant 250 milliards de dollars. Le paiement fractionné est devenu un outil de fidélisation client, puisque 78% des consommateurs français déclarent que cette option les encourage à retourner sur le site. En outre, le paiement fractionné gagne particulièrement du terrain dans le secteur du luxe. Enfin, l’étude note une augmentation des achats en boutique physique, qui représentent désormais 52% des opérations. 68 % des Français achètent en ligne chaque mois, et près de la moitié a combiné les achats en ligne et hors ligne au cours des 12 derniers mois. Selon une étude de BNP Paribas Personal Finance, 68% des Français achètent en ligne chaque mois, et près de la moitié combinent les achats en ligne et hors ligne. La majorité des achats en ligne sont concentrés sur quelques sites, avec 49% des Français ayant acheté sur 1 à 5 sites différents au cours de l’année. Les consommateurs recherchent avant tout la praticité et la rapidité, quel que soit le canal d’achat. Par ailleurs, la pratique du ROPO (Research Online Purchase Offline) et du showrooming (recherche en magasin, achat en ligne) est de plus en plus courante. Enfin, le Click & Collect gagne en popularité, avec près d’un consommateur sur cinq l’ayant utilisé au cours des 12 derniers mois, un chiffre en hausse de 9 points par rapport à 2020. Soldes d’été : 60% des Français souhaitent renoncer aux soldes ou consacrer un budget moins élevé pour leurs achats. Selon un sondage Ifop pour Spartoo, 60% des Français envisagent de renoncer aux soldes d’été ou de réduire leur budget d’achat. En effet, cette année, 27% des personnes interrogées ont déclaré qu’elles ne participeront pas aux soldes, une augmentation de dix points par rapport à 2021, tandis que 29% ont indiqué qu’elles réduiraient leur budget. Seuls 3% prévoient d’augmenter leur budget pour les soldes. Le budget moyen pour les soldes d’été 2023 est estimé à 124 euros, en nette baisse par rapport aux 171 euros de 2021. Cependant, 59% des Français déclarent ne pas avoir de budget fixe. Internet est considéré par 44% des personnes interrogées comme le meilleur endroit pour trouver des réductions. Les investissements publicitaires en France devraient progresser de +7% pour le search et +8% pour le social en 2023 (vs 2022). Selon Magna, une entité d’IPG Mediabrands, les investissements publicitaires en France devraient augmenter de 2,8% en 2023, atteignant 17,5 milliards d’euros. Bien que les médias traditionnels comme la télévision et la presse écrite devraient voir une baisse de leurs investissements, la publicité extérieure et les formats numériques purs devraient connaître une croissance, comme le search (+7%), les réseaux sociaux (+8%) et les vidéos numériques (+4%). À l’échelle mondiale, les investissements publicitaires devraient augmenter de 4,6% en 2023, atteignant 805 milliards de dollars. Les

Mensuelle e-commerce n°29 : Juin 2023

Quelles sont les nouveautés e-commerce et publicitaires du mois de juin ? En tant que solution dédiée à la performance produit des e-commerçants, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de sujets issus de notre veille.  Au programme cette semaine : Les chiffres de la publicité digitale, intégration de l’IA par Amazon, Facebook et Google, changements publicitaires chez Snap, etc… L’ACTUALITÉ DU MARCHÉ E-COMMERCE L’UE crée un portail en ligne unique de données douanières pour bloquer les produits importés qui ne répondent pas aux normes Européennes. La Commission européenne a présenté une réforme majeure du code des douanes visant à simplifier les processus et renforcer les contrôles. La mesure phare de cette réforme est la mise en place d’un portail en ligne unique de données douanières permettant d’avoir une vue d’ensemble des chaînes d’approvisionnement et des marchandises entrant sur le territoire européen. Ce portail, supervisé par une nouvelle autorité douanière, permettra de mieux traquer les fraudes et les marchandises illégales ou dangereuses avec l’aide de l’intelligence artificielle. Les plateformes d’e-commerce, telles que Alibaba, Amazon et Zalando, seront contraintes de garantir que les biens qu’elles vendent en ligne respectent toutes les obligations douanières et de s’assurer que les droits de douane et la TVA sont payés à l’achat. L’UE prévoit également la suppression du seuil d’exonération pour les biens d’une valeur inférieure à 150 euros afin de lutter contre les fraudes. Le portail devrait être opérationnel en 2028 et obligatoire en 2038, après validation du Conseil et du Parlement européen. Près 1 acheteur sur 2 préfère utiliser la technologie pour trouver des informations sur un produit dans un magasin physique plutôt que de demander au personnel. Square et Wakefield Research se sont associés pour interroger 2000 consommateurs et 500 gérants de magasins sur les tendances de l’industrie en 2023. Voici les 5 points à retenir. 1. Les détaillants élargissent les lieux où ils vendent : 81% des détaillants prévoient d’augmenter le nombre de canaux numériques sur lesquels ils vendent au cours des 12 prochains mois. 2. Les détaillants se préparent à l’incertitude économique : 44% des détaillants envisagent d’augmenter leurs prix pour faire face à une éventuelle récession économique. 3. L’automatisation peut améliorer l’expérience client : 73% des consommateurs préfèrent que les détaillants locaux utilisent l’automatisation plutôt que le personnel dans au moins un domaine de l’expérience d’achat. Par ailleurs, 44 % des consommateurs souhaitent disposer d’un outil automatisé pour vérifier les informations sur les produits ou les stocks, plutôt que de demander au personnel. 4. Les clients veulent interagir avec les marques : 86% des consommateurs souhaitent recevoir des communications venant des entreprises qu’ils fréquentent, 60% préférant les emails. 5. Le commerce social et mobile sont deux des principales tendances numériques dans l’industrie du commerce de détail : 91% des détaillants interrogés vendent désormais sur les réseaux sociaux, et 79% des consommateurs effectuent des achats directement depuis leurs appareils mobiles.   Les recettes de la publicité digitale ont augmenté de 3 % au T1 2023 et devraient augmenter de +5,6 % sur l’année 2023 (vs 2022). Les recettes publicitaires en France ont baissé de 0,7% au premier trimestre 2023, avec un total de 3,844 milliards d’euros, selon le Baromètre unifié du marché publicitaire (Bump). Les médias les plus touchés sont la télévision (-7,2%) et la presse (-4,1%). Cependant, les recettes publicitaires totales restent supérieures à celles d’avant la crise sanitaire, avec une hausse de 9,8% par rapport au premier trimestre 2019. En revanche, les recettes des cinq médias traditionnels (presse, radio, cinéma, télévision et publicité extérieure), qui ne comprennent pas les leviers du digital, ont diminué de 3,5% pour atteindre 1,447 milliard d’euros, soit une baisse de 8,1% par rapport au premier trimestre 2019. Le courrier publicitaire et les imprimés sans adresse continuent de chuter, respectivement de 11,3% et 12,4%. Les médias résistant au contexte économique incluent le cinéma (+22,9%), la radio (+1,2%) et la publicité extérieure (+5,9%). Par ailleurs, le digital semble tirer son épingle du jeu, puisque les recettes de la publicité digitale (display, ) ont augmenté de 37,3 % depuis le premier trimestre 2019 et de 3 % depuis le premier trimestre 2022. Toujours d’après les études du Bump, le marché du digital devrait connaître une hausse globale de recettes publicitaires de l’ordre de 5,6 % sur l’ensemble de l’année 2023. L’IAB Europe (Internet Advertising Bureau) a publié la V2.2 du TCF, le cadre de règles communes à adopter pour être RGPD friendly. La TCF (Transparency Consent Framework) – protocole qui régule les questions de confidentialité – va être mise à jour avec sa version 2.2, mise sur pied par IAB Europe. En réponse, Google demande aux éditeurs de ne travailler qu’avec des plateformes de gestion étant en accord avec cette nouvelle version du TCF. En effet, les éditeurs basés en Europe et au Royaume-Uni et utilisant ses outils de monétisation -(Google AdSense, Ad Manager ou AdMob) doivent travailler exclusivement avec des plateformes de gestion du consentement qui sont conformes au protocole de confidentialité standardisé de l’industrie de la publicité (TCF). Les experts interrogés sur le sujet ont noté que le processus peut sembler simple, mais qu’il y a des domaines de préoccupation potentiels, en particulier sur la façon dont la mise à jour peut introduire des coûts supplémentaires. L’ACTUALITÉ DES MARKETPLACES Pinterest et Amazon s’associent : les annonceurs de la marketplace pourront étendre leurs campagnes publicitaires à Pinterest. Pinterest et Amazon s’associent dans un partenariat publicitaire pluriannuel visant à attirer davantage de marques et de produits pertinents sur la plateforme Pinterest. Cette collaboration s’inscrit dans la volonté de Pinterest de « rendre chaque Pin achetable ». Après un partenariat avec Shopify en août 2022, Pinterest s’ouvre désormais à la publicité tierce grâce à cet accord avec Amazon. Les utilisateurs seront redirigés vers Amazon pour effectuer leurs achats en cliquant simplement sur les publicités présentes sur Pinterest. Cette stratégie va dans le sens des objectifs de Pinterest, à savoir offrir une meilleure expérience d’achat et générer davantage de revenus. Car il faut rappeler que malgré une hausse de son chiffre d’affaires au premier trimestre 2023, la société a enregistré une

Mensuelle e-commerce n°28 : Mai 2023

Quelles sont les nouveautés e-commerce et publicitaires du mois de Mai ? En tant que solution dédiée à la performance produit des e-commerçants, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de sujets issus de notre veille. Au programme cette semaine : L’OMC prévoit un ralentissement du commerce mondial, quelle place prendra la seconde main cette année, les derniers changements de GA4, Amazon lutte encore contre les retours colis, etc… QUELQUES CHIFFRES SUR LE MARCHÉ E-COMMERCE L’OMC prévoit un ralentissement du commerce mondial de marchandises à 1,7%. Selon les prévisions annuelles publiées par l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la croissance du commerce mondial devrait ralentir à 1,7 % en 2023, après une augmentation de 2,7 % en 2022. Ce ralentissement est dû à la guerre en Ukraine, l’inflation, les politiques monétaires plus rigoureuses et l’incertitude financière. La directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, exhorte les gouvernements à “éviter une fragmentation des échanges et à s’abstenir de créer des obstacles au commerce”. En 2024, la croissance du commerce devrait rebondir à 3,2 % et celle du PIB à 2,6 %, mais cette estimation est teintée d’une incertitude plus forte que d’habitude. Les dépenses liées aux achats de produits en ligne ont augmenté de 6% en valeur au détriment des volumes qui ont eux baissés que 1% au 1er trimestre 2023 Les ventes en ligne de produits ont connu une faible progression en valeur au premier trimestre 2023, selon les données d’achat e-commerce de Foxintelligence. Les dépenses liées aux achats en ligne ont augmenté de 6% par rapport au premier trimestre 2022, mais les volumes ont diminué de 1% dans l’ensemble. Les PGC ont augmenté de 8%, les achats liés au bricolage et jardin ont progressé de 17%, et la catégorie sports et auto de 15%. Cependant, l’électronique grand public a chuté de 7% et le prix moyen des articles high-tech a diminué de 8%. Les habitudes d’achat en ligne sont bien ancrées puisque 75% des acheteurs en ligne de 2022 ont déjà effectué un achat en ligne au premier trimestre 2023. La génération Y (25-40 ans) affirme vouloir augmenter leurs dépenses en ligne dans les catégories telles que la santé et la beauté Les acheteurs de la génération Y (25-40 ans) ont une préférence marquée pour les achats en ligne plutôt qu’en magasin, selon une étude menée par ESW auprès de 16 000 personnes. Non seulement 73% de cette génération prévoient de dépenser “autant ou plus” en ligne en 2023, mais plus de 27% des acheteurs de cette génération affirment qu’ils dépenseront “beaucoup plus” en ligne cette année ! Notamment dans des catégories telles que la santé et la beauté, le luxe, les vêtements et chaussures, et l’électronique grand public. Martim Avillez Oliveira, Chief Executive Officer de ESW pour l’Europe et le Royaume-Uni, déclare : « Le consommateur de la génération Y reste déterminé à privilégier le shopping en ligne au retail physique. Le pouvoir d’achat de la génération Y a bondi et ils ne sont qu’au début de leur vie professionnelle ». La génération Y est véritablement le moteur mondial des achats en ligne cette année. Les prix (1), la fidélité (2) et les informations de produits (3) sont les priorités des consommateurs lors d’un achat en 2023 selon l’étude de Dékuple et Spoking Polls Selon une étude menée par le Groupe DÉKUPLE et Spoking Polls en mars 2023, les comportements des consommateurs sont actuellement dictés tout d’abord par 1) la recherche de prix et de promotions, 2) l’augmentation de la fidélité, 3) la recherche d’informations sur les produits et 4) la volonté de rechercher des produits plus durables. Pour répondre à ces tendances, les acteurs du retail annoncent que leurs priorités sont désormais l’acquisition client (53%), la fidélisation (44%), la création de nouvelles expériences digitales consommateurs et de contenu promotionnel digital (38%), et enfin la création de nouvelles expériences de vente digitale dans le magasin (23%). Les freins à l’acquisition client sont l’augmentation des coûts sur les leviers payants, la saturation digitale et les craintes des consommateurs concernant la sécurité de leurs données en digital. 26 % des consommateurs indiquent qu’ils achèteront des articles de seconde main plus fréquemment cette année selon le rapport de Packlink et Shipstation Le rapport « Panorama des livraisons e-commerce en 2023 » de Packlink et Shipstation révèle que 26 % des consommateurs français prévoient d’acheter plus d’articles d’occasion cette année en raison de la hausse des prix et de l’impact environnemental des achats en ligne. Les commerçants répondent à cette demande en développant des offres de revente, de location ou d’achat de produits d’occasion. L’économie circulaire est devenue une stratégie d’acquisition et de fidélisation pour les entreprises, tandis que les consommateurs passent par des applications mobiles pour acheter et vendre des biens de seconde main. Le rapport souligne que les produits d’occasion sont une source de revenus pour les entreprises et alimentent la croissance des plateformes de vente en ligne. L’ACTUALITÉ GOOGLE ET BING Des informations relatives aux frais de port et aux retours seront directement visibles dans les résultats de recherche Google Google étend les informations sur les frais de port et les retours dans les résultats de recherche, permettant aux détaillants de mieux optimiser l’expérience utilisateur et de stimuler les ventes en ligne. En effet, les clients veulent connaître le coût total d’un produit avant de l’acheter, y compris les frais d’expédition. Par ailleurs, les coûts d’expédition, la vitesse de livraison et la politique de retour ont une influence sur les décisions d’achat. Google affichera désormais ces informations pour les produits éligibles dans les résultats de recherche, aux États-Unis dans un premier temps et bientôt dans d’autres pays. Les mises à jour de Search Console aideront les commerçants à s’assurer que leurs informations d’expédition et de retour sont précises et complètes. Microsoft Ads et Roku Ads, spécialiste du streaming TV, s’associent pour exploiter pleinement les données cross-canal des utilisateurs face à la fin des cookies tiers Microsoft Ads et Roku Ads ont annoncé une collaboration afin d’améliorer l’expérience publicitaire

Mensuelle e-commerce n°27 : Avril 2023

Quelles sont les nouveautés e-commerce du mois d’Avril ? En tant que solution dédiée à la performance produit des e-commerçants, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de sujets issus de notre veille. Au programme : lancement d’un abonnement payant Meta, offre d’accompagnement par la CNIL, l’IA chez Microsoft et Google, bonnes pratiques pour votre acquisition e-commerce, etc… Sommaire ABONNEMENT META & INSTAGRAM Meta et Instagram ont sorti leur abonnement payant “Meta Verified” en Australie et Nouvelle-Zélande. Facebook et Instagram ont lancé leur abonnement payant « Meta Verified » en Australie et en Nouvelle-Zélande, comme annoncé par Mark Zuckerberg, PDG de Meta.  Cette première semaine de déploiement permettra de tester la volonté des utilisateurs de payer pour des fonctionnalités qui étaient jusqu’à présent gratuites sur les réseaux sociaux.  Les abonnés australiens pourront demander un badge bleu en fournissant une pièce d’identité officielle, ce qui leur offrira une protection contre tout risque d’usurpation de leur identité, un accès direct au service client et davantage de visibilité. Cette nouvelle fonctionnalité vise à “renforcer l’authenticité et la sécurité des services”, selon Mark Zuckerberg.  Mais il est probable que la société mère Meta expérimente cet abonnement pour faire face à une baisse de ses revenus publicitaires. Le service coûtera 11,99 dollars (11,30 euros) par mois aux utilisateurs qui y souscriront sur Internet et 14,99 dollars pour ceux qui passeront par les applications mobiles. Meta prévoit de déployer progressivement l’accès à Meta Verified sur Facebook et Instagram et d’atteindre 100% de disponibilité dans les sept premiers jours du déploiement.  Meta rejoint ainsi d’autres réseaux sociaux, tels que TikTok et Twitter, qui proposent également des offres payantes pour certifier l’authenticité d’un compte.  Cependant, il est important de noter que cette nouvelle fonctionnalité payante pourrait ne pas être bien accueillie par tous les utilisateurs, en particulier ceux qui ont l’habitude d’utiliser les réseaux sociaux gratuitement. Il est donc crucial pour Meta de trouver un équilibre entre les fonctionnalités payantes et gratuites pour satisfaire tous les utilisateurs.  En fin de compte, l’objectif de Meta est de renforcer l’authenticité et la sécurité de ses services, tout en générant des revenus supplémentaires grâce à l’abonnement payant. Il sera intéressant de voir comment cette nouvelle fonctionnalité sera accueillie en Australie et en Nouvelle-Zélande, et si elle sera déployée sur d’autres marchés à l’avenir. Source : https://100media.themedialeader.fr/ NOUVEL ACCOMPAGNEMENT CNIL La CNIL propose une nouvelle offre d’accompagnement dédiée aux entreprises numériques à fort potentiel économique ou innovant ! La CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) a lancé un nouvel accompagnement renforcé destiné aux entreprises du numérique présentant un fort potentiel de développement économique ou d’innovation.  L’objectif de cet accompagnement est de conseiller ces entreprises sur la manière de traiter leur données en accord avec leur cœur d’activité et leurs obligations de protection des données.  Pour se faire, les équipes de la CNIL pourront se déplacer et intervenir directement au sein des entreprises. Cela leur permet d’échanger directement avec les personnes concernées et de comprendre les réalités du terrain ainsi que les difficultés rencontrées.  L’accompagnement renforcé s’articulera autour de trois principales modalités :  un appui juridique et technique,  une revue de conformité des traitements mis en œuvre, des actions de sensibilisation aux enjeux de la protection des données.  Les entreprises sélectionnées bénéficieront de réponses pragmatiques, concrètes et rapides adaptées à leur situation. Elles bénéficieront également de conseils concernant la sécurité juridique sur leurs activités impliquant des données personnelles.  La CNIL précise que cet accompagnement ne saurait se substituer à la mise en place d’une gouvernance de la conformité, qui est une condition nécessaire pour en bénéficier.  Les entreprises retenues seront accompagnées de manière échelonnée pour une durée de six mois chacune.  Les critères de sélection sont :  la mise en œuvre par l’entreprise de produits, services ou procédés innovants,  l’impact des traitements de l’entreprise sur les personnes,  la taille et la pérennité de l’entreprise,  l’engagement dans la conformité RGP, les questions juridiques, sociétales ou éthiques soulevées par les traitements mis en œuvre par les entreprises.  Si vous êtes intéressé, dépêchez-vous : les entreprises candidates doivent envoyer leur dossier de candidature à la CNIL avant le 3 avril 2023.  La CNIL examinera le dossier au regard des critères de sélection exposés ci-dessus et les entreprises retenues bénéficieront d’un accompagnement renforcé qui débutera durant le 2e trimestre 2023. Source : https://www.cnil.fr/fr/ MICROSOFT BING Microsoft a partagé 5 astuces pour utiliser le nouveau Bing et l’intelligence artificielle déployée “Bing AI Chat”. Microsoft utilise désormais de l’intelligence artificielle sur son moteur Bing, intitulé Bing AI Chat. Cet outil utilise GPT-4, la dernière version de ChatGPT dont nous vous parlions dans la dernière newsletter. Pour vous aider à vous servir de cette IA et à gagner en productivité, Frank X. Shaw, directeur de la communication de Microsoft, vous partage 5 exemples de prompts. Qu’est-ce qu’un prompt ? Un prompt est tout simplement l’instruction que vous envoyez à l’IA sous forme de texte. Le premier prompt permet de préparer une interview en générant des idées de questions et de réponses. Il est possible de demander à Bing de générer des questions en fonction du ton de la personne interviewée. Par exemple, Joanna Stern, journaliste au Wall Street Journal, a utilisé Bing pour préparer les questions de l’interview du PDG de Microsoft, Satya Nadella. Elle a demandé : « Avec le ton de Joanna Stern, générez une liste de 10 questions d’entretien pour Satya Nadella sur l’IA et sur le nouveau Bing ».. Frank X. Shaw a également demandé à Bing de l’aider à préparer une interview de podcast avec Kara Swisher en lui demandant : « Sur la base de ses écrits et podcasts les plus récents, donnez-moi 10 questions que je devrais anticiper ». Le deuxième prompt permet de surveiller les dernières retombées médiatiques sur une entreprise. Il est possible de demander à Bing : « Quelles sont les dernières nouvelles concernant <X> aujourd’hui ? » ou « Quel est le ton général de ces articles ? ».  Le troisième prompt est utile pour trouver de l’inspiration pour les publications

Mensuelle e-commerce n°26 : Mars 2023

Quelles sont les nouveautés e-commerce du mois de Mars ? En tant que solution dédiée à la performance produit des e-commerçants, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de sujets issus de notre veille. Au programme : études sur les comportements d’achat, sur les livraisons, sur la publicité digitale; nouvelle plainte contre Google, révolution de l’IA… Sommaire S’abonner à la mensuelle L’actualité à retenir… 🚀 BILAN DU ECOMMERCE Baromètres du e-commerce en France et en Europe : quelles sont les grandes tendances à retenir ? Ce mois-ci, la Fevad a publié le Bilan du E-commerce en France, un rapport qui nous donne les chiffres clés du secteur sur l’année 2022. Selon ce rapport, les Français ont dépensé environ 147 milliards d’euros sur internet en 2022, soit une croissance de +13,8% par rapport à l’année précédente.* Les ventes de produits ont légèrement diminué de 7% par rapport à 2021, mais le secteur des services a connu une augmentation significative de 36%, porté par la croissance des ventes dans les domaines du transport, du tourisme et des loisirs, qui ont contribué à la hausse des ventes de services de 50% par rapport à 2019. Le nombre total de transactions en ligne a augmenté de 6,5% en 2022, avec un panier moyen de 65 euros en hausse de 6,9% par rapport à l’année précédente. Cette augmentation est due non seulement à la reprise des services, mais aussi à l’inflation. Le e-commerce représente désormais 12,5% des ventes de produits dans le commerce de détail. Le nombre de sites marchands actifs a également augmenté de 5%, avec plus de 10 000 nouveaux sites en un an. En ce qui concerne les ventes de produits sur internet, elles ont diminué de 16% au premier semestre 2022 avant de se stabiliser en deuxième partie d’année, mais la croissance par rapport à l’année 2019 est toujours de +19%. Cependant, les ventes en ligne des enseignes magasins ont surperformé avec une augmentation de +35% en 2022 par rapport à 2019. Malgré une diminution de toutes les catégories de produits par rapport à 2021, elles ont toutes connu une hausse par rapport à 2019, notamment dans les secteurs de la beauté, de la santé, du mobilier et de la décoration. Les ventes en ligne de produits de grande consommation ont augmenté de seulement 1% par rapport à 2021, mais leur niveau est supérieur de +56% par rapport à 2019. Les ventes de voyages et de tourisme ont augmenté de 55% par rapport à l’année précédente, dépassant de 16% les chiffres de 2019. Enfin, les ventes aux professionnels ont également connu une croissance annuelle de +9,9% par rapport à 2021 et de +41% par rapport à 2019. Les ventes réalisées pour le compte de tiers sur les places de marché ont diminué de -1,6% par rapport à l’année précédente, mais ont augmenté de +30% par rapport à 2019. Les ventes sur mobile continuent de progresser, grâce aux ventes de voyages et de loisirs (+8%) qui compensent la baisse des ventes de produits (-6%). *Source : https://www.fevad.com/bilan-du-e-commerce-en-france-les-francais-ont-depense-pres-de-147-milliards-deuros-sur-internet-en-2022/ LA FIN D’AMAZON VENDOR CENTRAL ? Afin de baisser ses coûts et de maintenir des prix bas, Amazon coupe les ponts avec les distributeurs européens. Il y a du changement chez Amazon.  L’entreprise américaine a annoncé qu’elle allait mettre fin à ses relations avec de nombreux distributeurs européens qui fournissent des biens sur son site, afin de trouver des moyens de réduire les coûts.  Contrairement aux marchands tiers qui gèrent eux-mêmes le processus de vente, les distributeurs agissent comme intermédiaires entre Amazon et les marques de détail en achetant des stocks auprès du fabricant du produit, puis en les vendant à Amazon. Le problème pour le géant américain, c’est que les distributeurs font monter le prix des produits.  La filiale européenne d’Amazon a informé les distributeurs européens qu’elle cesserait d’approvisionner leurs produits dans les mois à venir, selon un avis consulté par CNBC.  Amazon a déclaré que la modification de son approche de sourcing de produits l’aiderait à « contrôler nos coûts et à maintenir des prix bas pour les clients ».  En rompant ses relations avec les distributeurs, Amazon obtient en effet un plus grand contrôle sur ses relations avec les marques qui veulent vendre leurs produits sur le site, y compris une plus grande influence sur les coûts et la sélection des produits. Les distributeurs pourront néanmoins continuer à vendre des produits sur Amazon en tant que marchands tiers. Par ailleurs, Amazon retarde la mise en œuvre du changement jusqu’en avril pour aider les grossistes et les distributeurs à se préparer.  La modification de l’approche de sourcing de produits d’Amazon coïncide avec sa volonté de rendre plus automatisée la gestion de ses fournisseurs. En effet, Amazon a réduit les effectifs dédiés à la gestion des catégories de produits, dont le rôle consiste généralement à améliorer les marges bénéficiaires, les ventes et les opérations.  Amazon poursuit néanmoins sa collaboration avec les grossistes et distributeurs lorsqu’ils sont propriétaires de marques ou qu’ils disposent de droits de distribution exclusifs sur certains produits ou marques. Cette opération de réduction des coûts n’est pas un cas isolé. Le PDG d’Amazon, Andy Jassy, a réduit les coûts de manière agressive dans toute l’entreprise pour faire face à une conjoncture économique qui se détériore et à une baisse des ventes. Amazon a lancé en janvier les plus importants licenciements de son histoire, touchant jusqu’à 18 000 personnes, et a mis en place un gel des embauches et fermé certains projets expérimentaux. GOOGLE DEVANT LA JUSTICE US ? Le DOJ (justice US) dépose une deuxième plainte antitrust contre Google et son activité publicitaire. Le Département de la Justice (DoJ) américain a déposé une plainte antitrust contre Google, affirmant que la firme de Mountain View avait pratiqué des comportements monopolistiques dans ses activités publicitaires pendant plus de 15 ans.  Selon le DoJ, Google aurait neutralisé ou carrément éliminé des concurrents en utilisant des acquisitions, en forçant les annonceurs et les éditeurs à utiliser ses produits et en empêchant

RITMO : La plateforme financière des e-commerçants

RITMO est une plateforme de gestion de trésorerie pour les entreprises du e-commerce en Europe et Amérique Latine. La solution financière tout-en-un de RITMO permet aux e-commerçants de gérer efficacement leurs paiements nationaux et internationaux et d’accéder à un financement rapide, flexible, transparent et non-dilutif. Grâce à cette gamme de produits, nous sommes intégrés dans les opérations quotidiennes de nos clients, offrant un financement axé sur leur croissance et permettant aux e-commerçants d’étendre les délais de paiement avec leur fournisseurs, pour de l’achat de marchandises ou le financement de campagnes marketing. RITMO a été fondée en 2021 par des entrepreneurs en série et des vétérans du e-commerce Raimundo Burguera, Iñaki Mediavilla, Iván Peña et Prageet Sharma. Après notre première année d’exploitation, nous avons levé plus de 200 millions d’euros de financement et opérons dans cinq pays d’Europe et d’Amérique latine. Notre mission est de réinventer les solutions financières adaptées aux besoins et contraintes des e-commerçants. Gamme de produits RITMO : > Growth Capital > Invoice Financing > Paiements multidevises STEERFOX et RITMO RITMO Dans une volonté commune de soutenir et accélérer la croissance de leurs clients, STEERFOX et RITMO unissent leurs forces dans la cadre d’un partenariat stratégique. Les clients STEERFOX ont la possibilité d’accéder à un financement de la part de RITMO pour développer tout leur potentiel de croissance sur base des recommandations des équipes de STEERFOX. Les clients bénéficient ainsi du soutien financier nécessaire à l’atteinte de leurs objectifs sur une période forte de l’année sans impacter négativement leur trésorerie grâce au système de remboursement sous 12 semaines. Envie d’être recontacté par les experts RITMO ?

Mensuelle e-commerce n°25 : Février 2023

Quelles sont les nouveautés e-commerce du mois de janvier ? En tant que solution dédiée à la performance produit des e-commerçants, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de sujets issus de notre veille. Au programme : nouvelles fonctionnalités Google, colis réutilisables, nouvel outil publicitaire chez Shopify… Sommaire S’abonner à la mensuelle L’actualité à retenir… 🚀 NOUVEAUTÉS GOOGLE Google sort 4 nouvelles fonctionnalités d’intelligence artificielle sur Google Cloud pour les retailers. Google Cloud lance quatre nouveaux outils d’IA pour fournir aux clients une expérience de shopping en ligne plus fluide et aider les détaillants à gérer leur inventaire en magasin.  Les outils comprennent :  Une expérience de recherche et de navigation personnalisée pour les sites de commerce électronique,  Une solution basée sur l’IA pour vérifier les rayonnages en magasin,  Un système de recommandation de produits basé sur l’IA, Un outil qui utilise l’apprentissage automatique pour organiser les produits sur les sites web.    La recherche et la navigation personnalisées utilisent l’IA pour identifier les préférences des clients en analysant leur comportement, comme les articles qu’ils consultent, ajoutent à leur panier et achètent, pour ajuster les résultats de recherche et prioriser les produits pour une expérience plus personnalisée.  L’outil de tri de produits basé sur l’IA utilise des données historiques pour améliorer la manière dont les produits sont triés, augmentant ainsi la pertinence, la précision et les chances de vente.  Les mises à jour du système de recommandation de produits basé sur l’IA de Google Cloud peuvent rendre les sites de commerce électronique encore plus personnalisés, dynamiques et utiles pour les clients individuels, en utilisant des modèles d’apprentissage automatique pour offrir des recommandations de produits plus efficaces et augmenter les revenus par session utilisateur.  Enfin, l’outil de vérification de rayonnages basé sur l’IA aide les détaillants à identifier des produits de tous types en se basant uniquement sur les caractéristiques visuelles et textuelles. L’outil améliore la visibilité sur les stock et il permet de déterminer quels produits ont besoin d’être commandés. Ces nouveaux outils sont actuellement à l’état de test, mais ils seront bientôt disponibles pour tous les détaillants utilisant Google Cloud.   COLIS RÉUTILISABLES Mondial Relay s’associe à Hipli pour proposer des colis réutilisables jusqu’à 100 fois. Mondial Relay, spécialiste de la livraison hors domicile, a annoncé un nouveau partenariat avec Hipli, une entreprise qui réinvente les colis en utilisant des emballages réutilisables jusqu’à 100 fois.  En 2021, 1,7 milliard de colis* ont été distribués en France, représentant plus de 300 000 tonnes de déchets d’emballage d’envoi. Face aux enjeux écologiques actuels, Hipli souhaite faire du colis réutilisable le futur standard du secteur. C’est d’ailleurs la raison de ce partenariat entre Hipli et Mondial Relay : rendre le e-commerce plus durable. Hipli propose actuellement des colis réutilisables dans huit pays : Allemagne, Belgique, France, Italie, Liechtenstein, Luxembourg, Royaume-Uni, Suisse.  Les e-commerçants partenaires de Mondial Relay qui utilisent déjà Hipli, tels que Cdiscount ou Balzac Paris, peuvent profiter de 50 000 emballages co-brandés depuis le 20 décembre.  Les emballages Hipli / Mondial Relay existent en 3 dimensions différentes (21 x 25 cm, 30 x 38 cm, 44 x 55 cm). Ces tailles leur assurent de pouvoir être déposés dans l’un des 2 400 lockers Mondial Relay.  Une fois le colis reçu, les consommateurs peuvent réutiliser les emballages pour l’expédition d’un colis à titre personnel ou les retourner à Hipli pour leur offrir une seconde vie (grâce à une pochette d’expédition pré-affranchie).  Comme l’explique Anne-Sophie Raoult, cofondatrice d’Hipli : « S’assurer que chacun de nos colis sera réutilisé et réduire l’impact des envois, c’est ce que nous souhaitons depuis le début. Grâce au QR code présent sur nos colis et à l’application, ils sont traqués et le particulier accompagné dans la réutilisation. Avec Mondial Relay, nous contribuons à notre objectif de démocratiser l’usage du colis réutilisable entre particuliers ». Un million de colis en 2023, c’est l’objectif que s’est fixé l’entreprise.   *Source : https://www.ecommercemag.fr/thematique/logistique-1222/prestataire-logistique-2178/breves/mondial-relay-et-hipli-s-associent-pour-lancer-des-colis-378075.htm  SHOPIFY AUDIENCES Shopify s’allie à META et Google pour créer « Shopify Audiences », un outil dédié à contourner la politique d’App Tracking Transparency d’Apple. Shopify cherche à trouver de nouvelles sources de revenus après une perte de 75% de la valeur de ses actions en un an.  Pour cela, l’entreprise s’intéresse de près à la monétisation de données marketing, en particulier celles qui sont devenues inaccessibles suite aux mesures de protection mises en place par Apple.  En juin 2022, Shopify a donc signé des accords avec Meta et Google pour offrir aux e-commerçants un nouveau moyen de cibler des clients potentiels grâce à des campagnes publicitaires plus larges. Le modèle que Shopify souhaite suivre est celui d’Amazon, qui a réussi à augmenter ses recettes publicitaires de +30% au troisième trimestre 2022 pour atteindre 9,5 milliards de dollars. Cependant, Amazon utilise des données « first party » qui lui permettent de ne pas enfreindre les règles d’Apple. Shopify, quant à elle, veut se démarquer en offrant des capacités plus larges avec des résultats sur Instagram ou YouTube. Le nouveau service de Shopify, appelé “Audiences”, permet aux commerçants de partager leurs données clients et de les importer sur les plateformes de Meta et Google. Les spécialistes peuvent alors cibler des publicités sur des profils « lookalike » (c’est-à-dire des profils similaires ou répondant aux mêmes affinités que ceux importés). Ce système est également un contournement de l’App Tracking Transparency d’Apple, qui a obligé les applications à demander le consentement des utilisateurs pour utiliser leurs données et avoir recours au ciblage publicitaire. Bien que Shopify Audiences ne représente pas pour l’instant une part importante du chiffre d’affaires de l’entreprise, les résultats d’Amazon avec les publicités de ce type sont encourageants, ce qui promet un bel avenir au nouvel outil de Shopify. Cependant, certains spécialistes du marketing sont réticents à partager leurs données, craignant que les rivaux ciblent leurs clients et les fidélisent. Le président de Shopify, Harley Finkelstein, se veut rassurant, « il y aura toujours une certaine appréhension à partager des données. Mais cela est souvent compensé par les résultats positifs. »   ECO-TAXE

Meeting Fox-Tribe n°3 : Privacy, comment travailler sa conformité ?

Ce mardi 17 janvier a eu lieu la troisième édition du rendez-vous Fox-Tribe sur le sujet de la Privacy.  Sommaire Les exigences des utilisateurs de sites e-commerce sont en constante évolution : en termes de confidentialité ou de respect de la vie privée. En résulte aujourd’hui et pour les années à venir un renforcement du cadre législatif de l’utilisation des données personnelles. Il faut maintenant s’adapter aux restrictions exigées par les organisations sur l’utilisation des cookies tiers. Face à ces restrictions nous constatons plusieurs choses : Face aux exigences des utilisateurs, le fonctionnement des cookies et des identifiants est en baisse. Les e-commerçants sont obligés de travailler avec une mesure et une collecte des données qui doivent être agrégées et anonymes. Les conversions observables vont continuer à diminuer de plus en plus. Google prépare la fin du tracking au clic, et présente plusieurs nouveaux outils et solutions. Vos obligations légales en tant que e-commerçant Issue en 2018 d’un règlement à l’échelle européenne, la mise en place du RGPD* est une obligation que vous devez respecter en tant que e-commerçant. Il permet de réguler la collecte et la conservation des données personnelles et ce dans tous les États membres de l’Union européenne. Ce règlement est en constante évolution, et s’adapte au fur et à mesure aux nouvelles exigences pour protéger au mieux les consommateurs. Depuis mars 2021, la CNIL l’impose aux entreprises dont le siège social est en France ou les entreprises vendant sur le marché français. Ainsi en tant que e-commerçant en France, vous avez l’obligation en conformité avec le RGPD de : Mettre en place la bannière de consentement (CMP*) sur votre site internet. Recueillir le consentement explicite des utilisateurs pour le dépôt de cookies*. Recueillir le consentement des utilisateurs pour la collecte, le stockage et le partage de leurs données personnelles.   Ces recueils de données sont réalisés grâce à des balises intégrées à votre site qui forment un tracking*. Elles se déclenchent et remontent les informations récoltées de façon conforme, vers différentes plateformes (régies publicitaires, outils d’analyse, etc.) De façon globale, votre première obligation légale est de recueillir le consentement d’un utilisateur lors de son arrivée sur votre site. Si il le refuse, il vous faudra dans ce cas empêcher le tracking en bloquant les cookies. Les conséquence de la mise en conformité Le fait de se mettre en conformité RGPD a un impact direct sur la capacité à lire et voir les données. Si l’utilisateur refuse les cookies, vous constaterez alors deux choses : La perte de données. Cela va entraîner beaucoup moins de visibilité sur les audiences de votre site ainsi que sur ses performances dans vos instances publicitaires (Meta, Google, Pinterest, …). Vous allez donc rapidement constater une perte d’informations, d’audiences, d’informations démographiques, … La perte de signaux qui va entraîner une baisse des conversions enregistrées sur votre site. Les algorithmes de Google ont besoin de ces remontées de données et signaux pour fonctionner et atteindre vos objectifs fixés. Ils ont besoin de temps et de beaucoup de datas pour optimiser les performances. Les CMP vont donc bloquer ces remontées et les algorithmes auront donc moins de matière pour analyser les comportements des consommateurs et les conversions réalisées. Sur cet exemple, un e-commerçant s’est mis en conformité en mars 2021 et nous pouvons directement voir l’impact : on estime entre 80/100 conversions avant la mise en place et une baisse jusqu’à une quarantaine de conversions après la bannière de consentement. L’impact sera différent en fonction de votre secteur d’activité, de votre site ou encore du back office. Les best practices En terme de bannière et de de visuel, la CNIL a certaines exigences qu’il faut respecter : Informer explicitement l’utilisateur sur la finalité d’utilisation des cookies (pourquoi ils sont là, à quoi vont-ils servir, dans quel but et quelles conditions, …) Fournir une interface simple facile à appréhender et à comprendre pour que l’utilisateur fasse un choix clair. Le bandeau doit permettre de choisir explicitement l’acceptation ou le refus. Ne pas pousser un choix plus qu’un autre (colorer le bouton accepter, faire payer le refus, faire disparaître le refus, …) Permettre à l’utilisateur de revenir sur son choix à tout moment lors de son parcours.   Voici un exemple de ce que la CNIL attend : Cependant, on peut encore aujourd’hui mettre des bannières qui vont au-delà de cet exemple. En effet, le taux de consentement peut être meilleur (jusqu’à 90% de taux d’acceptation) si le visuel est plus attrayant, et avec certains choix stratégiques, comme cet exemple de bannière avec des dessins et couleurs poussant à accepter les cookies : D’autres pratiques peuvent également maximiser l’acceptation des cookies : Placer la bannière au milieu de l’écran lors de l’arrivée sur le site, ainsi l’utilisateur ne peut pas passer à côté et le voit directement. Obliger l’utilisateur à faire un choix, sans proposer une croix pour fermer la bannière (fermer la bannière sans choix s’interprète comme un refus des cookies). Ces deux exemples de bannières viennent des sites de nos clients et elles sont toutes les deux autorisées à ce jour. Il n’y a pas de croix, elles apparaissent dès l’arrivée de l’utilisateur sur le site au milieu de l’écran. Maintenant, en cas de refus, Google a déployé des solutions pour maximiser le tracking et remonter des données malgré tout. Les solutions Google Enhanced Conversion (suivi avancé des conversions) Enhanced Conversion est rapide et simple à mettre en place. Cette fonctionnalité intervient lorsqu’un utilisateur refuse les cookies et finalise son achat sur votre site via le navigateur Google. Avec le refus des cookies, il est impossible de retrouver le parcours de votre client, ni de faire remonter cette conversion sur Google Ads. Enhanced Conversion va cependant pouvoir retrouver le chemin de conversion de l’utilisateur et  faire remonter l’annonce qui l’a poussé à l’achat. La fonctionnalité va matcher les données First Party (informations que le client a renseigné lors de son achat), telles que son compte Gmail ou encore son numéro de téléphone à

Mensuelle e-commerce n°24 : Janvier 2023

Quelles sont les nouveautés e-commerce du mois de Décembre ? En tant que solution dédiée à la performance produit des e-commerçants, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de sujets issus de notre veille. Au programme : sanctions pour Meta et Amazon, prédictions sur les publicités pour 2023 et évolution des tendances, Amazon en passe de devenir le nouveau rival de TikTok… Sommaire S’abonner à la mensuelle L’actualité à retenir… 🚀 AMAZON SANCTIONNÉ Amazon a été sanctionné en France par la DGCCRF et doit faire face à la Commission Européenne La DGCCRF (la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) a officiellement fait part de sa décision de poursuivre Amazon pour un montant de 3,3 millions d’euros*, mercredi 7 décembre.  Le leader de l’e-commerce est jugé responsable de l’utilisation de clauses abusives dans ses accords avec les vendeurs tiers sur sa plate-forme française. La DGCCRF a relevé un déséquilibre significatif à l’avantage de l’entreprise de Jeff Bezos.  Deux points ont été spécialement pris en compte :  1) le droit dont bénéficie Amazon de modifier ou de rompre un contrat sans avis préalable, 2) l’interdiction pour les vendeurs de prospecter les acheteurs touchés par le biais de la plateforme en ligne. Pour inciter Amazon à corriger ses conditions, l’autorité française avait demandé à l’entreprise de « modifier rapidement, et au plus tard le 22 mars 2022, certaines clauses contenues dans ses conditions contractuelles applicables aux vendeurs tiers sur sa plateforme Amazon.fr ». Passé cette date, l’autorité avait annoncé une pénalité de 90 000€ par jour à partir du 22 mars.  Ce n’est pourtant que le 28 avril 2022 qu’Amazon a effectué sa mise en conformité. Puisque cette pénalité n’a pas été payée, le total des sommes demandées s’élève désormais à 3,3 millions d’euros.  La DGCCRF souligne tout de même plusieurs points d’amélioration de la part d’Amazon, mais le manque d’équilibre commercial persiste.  Le mardi 6 décembre, un porte-parole d’Amazon France a assuré que la DGCCRF avait « reconnu » les changements effectués en avril comme étant conformes. Il a également noté que l’entreprise était en désaccord avec les conclusions de la Répression des fraudes : « Nous demeurons déterminés à offrir la meilleure expérience à nos clients et vendeurs partenaires ». En France, Amazon a déjà été condamné à plusieurs reprises. Le tribunal de commerce de Paris a ainsi infligé en 2019 une amende de 4 millions d’euros à Amazon France, estimant qu’il y avait « différentes clauses déséquilibrées dans le contrat qu’Amazon imposait aux entreprises » utilisant son site web français. Malgré ces amendes, Amazon ne semble pas être économiquement affecté. En effet, en 2021, l’entreprise a enregistré un chiffre d’affaires de 9 milliards d’euros en France, une hausse de +23 %.*   *Source : https://siecledigital.fr/2022/12/08/dgccrf-amende-3-3-millions-euros-amazon/  PRÉDICTIONS PUBLICITÉ 2023 GroupM a publié ses prédictions de 2023 du secteur de la publicité GroupM, société leader en matière de conseil et d’investissements publicitaires rassemblant les activités médias du groupe WPP, présente ce mois-ci les résultats de son rapport mondial « This Year Next Year ».  Selon le rapport « This Year Next Year » de GroupM, les investissements publicitaires ont connu une croissance de 6,5 % dans le monde et de 7,6 % en France en 2022. D’après GroupM, 2023 verrait une expansion des investissements publicitaires mondiaux de +5,9 % et de +6,3 % pour la France. Voici l’état des lieux de la publicité dans le monde en fonction du média :  • Le digital – La croissance de la publicité digitale est estimée à + 9.3 %. La part des investissements publicitaires numériques sur le total des investissements est actuellement de 67 % et devrait atteindre 73 % d’ici 2027, selon les estimations de GroupM. • La télévision – La croissance de la télévision reprend sa trajectoire prépandémique, quoique plus lentement en 2022 avec un taux de progression de 1,7 % (sans inclure la publicité politique aux États-Unis). GroupM anticipe une hausse constante entre 1 % et 3 % durant les cinq années à venir. • L’affichage – Selon les prédictions, la croissance mondiale (hors États-Unis) devrait atteindre + 2,2 %, ou + 18,1 % si l’on exclut la Chine. Le marché le plus vaste en matière d’affichage ces six dernières années, la Chine, a été durement touchée par le projet de « Zero-Covid » du gouvernement, entravant l’impact de la publicité en extérieur. • L’audio – Les recettes publicitaires audio ont augmentées de + 3,8 % cette année (hors campagnes politiques américaines) et devraient rester stables en 2023. L’audio numérique représente maintenant près d’un quart des recettes publicitaires audio et croît bien plus vite que le média dans son ensemble. • Le print – Après une courte pause en 2021, le média presse poursuit son déclin à -4 % en 2022. La presse quotidienne affiche pour sa part une croissance de 3,3 % et représente les 2/3 des revenus du média sur cette année. GroupM prévoit une diminution continue du print sur les trois prochaines années, à un rythme moyen légèrement inférieur à 3%.   META ÉPINGLÉ La Commission Européenne accuse META (Facebook) de position dominante Meta, l’immense entreprise américaine d’internet (propriétaire de Facebook, Instagram et WhatsApp), est de nouveau sous le feu des critiques à Bruxelles.  La Commission européenne a rendu un avis préliminaire concernant une enquête débutée en juin 2021, et la décision laisse peu de place à l’interprétation : l’entreprise fausserait la concurrence sur les marchés des annonces publicitaires sur le web.  Pour cause : l’entreprise Meta a relié son service d’annonces publicitaires en ligne, Facebook Marketplace, à son propre réseau social, Facebook. Par conséquent, la crainte de la commission européenne est que Meta impose des conditions commerciales « à son profit », qui sont déloyales vis-à-vis des concurrents de Facebook Marketplace. La stratégie économique de Meta est presque entièrement orientée vers la publicité en ligne. Les annonceurs qui veulent acheter de l’espace publicitaire sur le réseau social doivent également fournir des informations confidentielles.  Là où cela risque de devenir problématique,