Dernière ligne droite avant les fêtes de fin d’année. En tant qu’expert SEA e-commerce, nous avons choisi de vous partager, chaque mois, un récapitulatif de l’actualité e-commerce. La mission ? Mettre à votre disposition notre expertise secteur !
On rembobine ⏳
ETUDE
Les Français se rendent moins souvent en hypermarché au profit des EDMP (enseignes à marque propre) et des achats en ligne.
L’année 2021 a été marquée par un bouleversement majeur en terme de comportement d’achat : les Français se rendent moins souvent en magasin, quitte à augmenter leur panier moyen. Le marché des PCG-FLS (produits de grande consommation, frais-libre service) a connu une concentration de 2% en 2021 par rapport à l’année 2020, une année qui avait déjà connu un boom de la concentration des achats dû aux périodes de confinement.
Une tendance qui touche principalement les hypermarchés, mais qui a tout de même entraîné une diminution générale étant donné leur importance dans le quotidien du consommateur. Néanmoins, selon Kantar Worldpanel, la répartition entre les enseignes reste similaire entre 2020 et 2021.
Au contraire, les Français ont privilégié deux autres canaux :
- +5% de fréquence pour les EDMP (enseignes à marque propre) comme Liddle, Aldi, Biocoop, Picard ou Grand Frais
- +40% de transactions en ligne par rapport à 2019
Cette année, pas moins de 10,5 millions de ménages, personnes seules ou familles, ont commandé sur Internet en consacrant 22% de leur budget annuel à ce canal. Le gain de temps permis par les achats en ligne attire les Français, mais pas seulement. Dans l’objectif d’adopter un comportement d’achat plus raisonné, les achats en ligne permettent de limiter le risque d’achats impulsifs.
Une tendance à l’augmentation pour le e-commerce qui semble durable et pérenne !
En effet, Kantar prévoit que la part des dépenses en ligne dépassera 9% en 2022, contre 8,8% en 2021 et 6,4% en 2019.
Sources :
- Référenseigne Expert 2021, publié par Kantar Worldpanel
- Ecommercemag.fr
ATTRIBUTION
Google Ads annonce que les modèles d’attribution seront Data-Driven par défaut, c’est à dire basés sur les données et sur l’apprentissage automatique.
Depuis l’annonce de la suppression des cookies tiers d’ici 2023, la méthode FloC (Federated Learning of Cohorts) présentée par Google apparaît comme une alternative proposant plus d’options d’attribution, même pour les petits comptes.
Rappel sur la méthode FloC ou l’apprentissage fédéré par cohortes.
Elle permet de cibler la publicité par centre d’intérêt. Le navigateur Chrome de Google génère des grands groupes aussi appelés « cohortes » d’utilisateurs anonymisés avec des historiques de navigation similaires qui traduisent des centres d’intérêt semblables. Les annonceurs peuvent ensuite sélectionner ces groupes pour cibler les publicités sans connaître les individus. Une solution d’attribution Data Driven qui a pour objectif de comprendre comment chacun de vos contenus publicitaires a eu impact sur vos conversions, tout en respectant la confidentialité des utilisateurs.
Zoom sur les avantages de la méthode FLoC data-driven !
Quels sont les avantages de migrer vers la méthode Data-Driven proposée par Google dans un nouveau paysage de la confidentialité ?
- Une méthode disponible pour les annonces Search, Shopping, Display et YouTube.
- Un basculement au DDA par défaut mais qui n’exclut pas les autres types d’attribution : vous pouvez sélectionner manuellement les autres types d’actions de conversion
- Une solution pour découvrir quels mots clés, annonces, groupes d’annonces et campagnes vous permettent le mieux d’atteindre vos objectifs commerciaux pour ne déployer que les publicités les plus efficaces.
- Une méthode d’attribution auparavant disponible uniquement pour les comptes ayant enregistré suffisamment de conversions, mais qui est aujourd’hui disponible pour tous.
L’apprentissage automatique utilisé par DDA semble donc être une alternative à la perte des données issues des refus de cookies. De notre côté, nous sommes encore en train de tester l’efficacité de ce modèle sur le compte de certains de nos clients avant de généraliser la méthode.
Pour en savoir plus sur l’impact du DDA sur vos campagnes, rapprochez-vous d’un expert Google Ads !
PAIEMENT EN LIGNE
Le paradoxe du paiement en ligne : les attentes des français VS les tendances des e-commerçants
1 million de Français en plus se sont mis à acheter en ligne (2e trimestre 2021 vs 2e trimestre 2020), soit +2,3% (*). Néanmoins 9 sites e-commerce sur 10 proposent une expérience de paiement insatisfaisante (**).
Nous avons donc confronté plusieurs études sur le comportement des consommateurs face aux expériences proposées par les marques en ligne pour comprendre le paradoxe entre les attentes des cyberacheteurs et la réalité à laquelle ils sont confrontés.
Quels sont les paradoxes du match du paiement en ligne : cyberacheteurs vs e-commerçants ?
Le temps dédié au paiement en ligne, un critère précieux
Pas moins de 63% des sites e-commerce ne proposent pas la saisie automatique de l’adresse et 45% commettent au moins trois erreurs liées au formatage des informations de paiement ou à l’affichage des messages d’erreur (**). Un temps perdu précieux pour le consommateur puisque 31% des cyberacheteurs ont renoncé à un achat à cause d’une expérience de paiement de plus de 3 minutes en moyenne.
Une progression de la confiance du cyberacheteur
Progressivement les internautes ont tendance à diminuer leur méfiance envers la gestion de la fraude : 51% des cyberacheteurs acceptent d’enregistrer leur CB sur les plateformes (*). Or, 56% des sites e-commerce sont dans l’impossibilité de sauvegarder un moyen de paiement pour faciliter le prochain paiement.
Une diversification des méthodes de paiement
Même si 77% des internautes ont recours à la carte bleue, 40% utilisent des moyens de paiement alternatifs : PayPal, Google Pay, Apple pay, cartes cadeaux, virements, etc… Paradoxalement, 90% des sites e-commerce ne prennent pas en charge le portefeuille Apple Pay et 93% ne prennent pas en charge le portefeuille Google Pay(**).
Le tunnel de paiement reste une étape cruciale dans votre acquisition client et votre fidélisation. Restez alerte à propos des tendances d’achat pour proposer la meilleure expérience qu’il soit à vos internautes.
Sources :
(*) L’Observatoire des usages internet de Médiamétrie, en partenariat avec la Fevad
(**) Etude Stripe, en collaboration avec le cabinet Edgar, Dunn & Company
MARKETPLACE
Les produits vendus sur les marketplaces sont-ils conformes à la loi française ?
La DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes) a publié son étude 2021 sur la sécurité et la conformité des produits vendus sur les marketplaces. Au total, 10 marketplaces ont été analysées : Aliexpress, Cdiscount, eBay, Fnac.com, Joom, Rakuten, Rueducommerce, Vova, Wish et Amazon.
Quels sont les rapports de l’étude de la répression des fraudes ?
Un produit sur deux pose problème
Un constat alarmant : plus de 1 produit analysé sur 2 a posé problème (59%) :
- 54% d’entre eux ont été diagnostiqués comme dangereux
- 46% comme non conformes à la réglementation française sans présenter de danger
« Ce taux de manquements cumulés de 60 % est significativement supérieur aux résultats habituellement constatés dans les enquêtes ciblant les mêmes produits dans des canaux de distribution plus traditionnels » selon le service affilié au ministère de l’Économie et des Finances.
Quels sont les produits vendus les plus dangereux ?
Trois types de produits attirent plus l’attention de la DGCCRF que les autres :
- Les jouets pour enfants : un jouet sur quatre testé présente un danger pour les enfants à cause de petits éléments détachables qui pourraient être à l’origine de suffocation ou de strangulation.
- Les appareils électriques comme les guirlandes, adaptateurs ou les détecteurs de fumée.
- Les bijoux fantaisie à cause des métaux utilisés, possiblement cancérigènes et toxiques.
Pour faire face à ce phénomène, deux volets ont été mis en place :
- Un volet préventif envers les marketplaces qui doivent être plus vigilantes. La loi prévoit que tous produits signalés comme illicites soient retirés dans un délai de 48 heures et ne doivent plus jamais être vendus à nouveau sur la plateforme.
- Un volet dit “curatif” qui consiste à alerter directement les consommateurs ayant acheté un de ces produits dangereux puis de les accompagner dans les démarches de retour de marchandises.
LIVRAISON A LA LOUPE
Les pratiques de livraison de 535 e-commerçants à la loupe.
La livraison est devenue un facteur clé dans l’acquisition et la fidélisation client en e-commerce. Face à une exigence croissante des internautes envers le service d’expédition et de livraison, quelles sont les pratiques des sites marchands ?
C’est la question à laquelle ColisConsult a voulu répondre. Ils ont donc mené une étude pour analyser les pratiques de 535 sites e-commerce français issus de 7 secteurs différents. Qu’en est-il ressorti ?
Une note moyenne de 7,31 sur 10
L’étude a attribué un score sur 10 à chacun des sites e-commerce étudiés en se basant sur 16 critères différents, notamment la transparence et la clarté des informations de livraison, l’étendue des solutions proposées (livraison express, en points relais, à l’international etc.), les seuils de gratuité, etc… En moyenne, les 535 sites e-commerce analysés ont obtenu une note de 7,31 sur 10.
Les sites e-commerce les mieux notés appartiennent au secteur « Bien-être et beauté » avec une moyenne de 7,87 sur 10.
Un marché réparti entre 10 acteurs de la livraison
92% des sites e-commerce analysés pour l’étude, indiquent le nom de leur(s) transporteur(s) sur leur site. Pour ces sites, comment est réparti le marché de la livraison et quel est le poids des 10 plus importants acteurs de livraison en termes de parts de marché ?
Un seuil de gratuité différent selon le secteur d’activité
Le seuil à partir duquel les sites e-commerce offrent la livraison dépend de deux critères : le point de livraison (en relais ou à domicile) ainsi que le secteur d’activité. Et selon l’étude, 77% des e-commerçants proposent des retraits de marchandises en points relais.
En revanche, les retours gratuits ne se sont pas autant démocratisés puisque 96% des sites proposent un service de retour de marchandises et seulement 36% de manière gratuite.
En tant qu’experts SEA nous savons qu’il s’agit d’un critère clé de compétitivité, un argument que nous utilisons dans le pilotage des campagnes SEA de nos clients.
GOOGLE ADS
Google Ads lance l’assistant d’importation de conversion hors connexion (OCI)
Google a annoncé le lancement d’un nouvel outil, l’aide OCI, également appelé l’assistant d’importation de conversion hors connexion.
Cela fait plusieurs années que Google offre la possibilité d’importer des conversions obtenues hors ligne comme les ventes en magasin. La méthode est simple, il s’agit de croiser les données des comportements en ligne et hors ligne en collectant les adresses e-mail d’un client en magasin lors d’un achat. L’objectif est double :
- Connaître l’impact de vos publicités en ligne sur le comportement hors ligne de vos consommateurs
- Mieux cibler vos publicités en ligne en utilisant ces données pour trouver des prospects similaires
L’aide OCI lancée par Google permet de faciliter ce processus d’importation. Il faudra néanmoins dépasser la barre des 30 conversions par mois pour que cela fonctionne.
Dans un premier temps, il faudra attribuer un rôle à chacun des membres de l’équipe qui interviennent dans le tunnel de conversion.
Dans un second et dernier temps, il faudra implémenter la collecte des données en 10 étapes :
- Valeur de conversion
- Suivi automatique
- Nouvelles actions de conversion
- Gestion des données clients
- Mise à jour des formulaires de soumission de leads
- Nouveau code sur le site web
- Préparer les données pour l’importation
- Hébergement des données en ligne
- Importation dans google ads
- Test des données
Vous retrouverez ensuite un tableau de bord centralisé depuis lequel vous pourrez suivre vos progrès et performances.
Le chiffre du mois 💯
113%
+113 % d’augmentation des recherches pour le Black Friday à partir de la semaine précédente
Google l’a clairement annoncé, le Black Friday n’est plus une journée mais une saison de bons plans et promotions.
Les recherches des internautes à propos du Black Friday débutent à partir du mois de Septembre, et ce jusqu’au mois de Décembre. Une période durant laquelle la demande connaît deux pics en France :
- Le premier durant le “Fake Friday Peak”, il s’agit du Vendredi précédent le Black Friday
- Le second durant le week-end qui suit le Black Friday et qui précède donc le Cyber Monday : 4 jours de bons plans et de promotions.
Une étude qui souligne l’importance pour les e-commerçants d’engager les consommateurs dès le début de leur parcours d’achat, durant la phase d’inspiration. Une phase qui débute dès la fin de l’été et qui nécessite d’être présent sur les différents leviers d’acquisition pour engager l’internaute.
Etude du mois 🏆
E-COMMERCE DEMAIN
Près de 1 400 responsables e-commerce et 1 milliard de consommateurs partagent leur vision du e-commerce pour aujourd’hui et surtout pour demain.
Salesforce a interrogé des responsables B2B et B2C issus de 11 secteurs d’activité différents pour réaliser cette étude. Des entreprises qui attendent beaucoup du e-commerce puisque 56% s’attendent à ce que l’e-commerce génère au moins la moitié de leur chiffre d’affaires au cours des trois prochaines années.
Focus sur le e-commerce B2C !
- Les frontières entre commerce physique et numérique s’estompent
Lorsque les magasins physiques ont dû fermer leurs portes lors des différents confinements, leurs investissements vers l’expérience en magasin ont naturellement diminué au profit de deux types d’expériences :
- Les expériences digitales : chat vidéo, événements virtuels, réalité augmentée… 66% des entreprises très performantes affirment substituer davantage l’expérience en magasin vers de nouvelles expériences d’achat digitales.
- Les expériences sans contact ou à faible contact : vente à emporter, click and collect, paiement sans contact ou encore le libre-service.
Les retailers ont-ils encore besoin de points de vente physiques ? A l’évidence, l’étude démontre que oui, mais souligne tout de même que l’expérience en magasin est appréciée lorsqu’elle est accompagnée de retrait à faible contact, d’un drive ou d’un click and collect pour les consommateurs en quête de praticité et de sécurité.
- La vente directe aux consommateurs gagne du terrain
L’étude estime que le nombre d’achats D2C a été multiplié par 2 par rapport à l’année précédente. Un changement qui touche particulièrement le secteur alimentaire et qui sera surement durable sur le long-terme : 68% des consommateurs affirment qu’ils continueront d’acheter en ligne des biens de première nécessité dans le futur.
L’avantage pour les entreprises est clair : le D2C permet de créer une nouvelle source de revenus plus directe. La majorité d’entre elles affirment d’ailleurs avoir augmenté les investissements depuis 2019 pour développer ce canal.
- L’accélération du shopping décentralisé
54% des consommateurs naviguent plus sur internet depuis la pandémie par rapport à avant. Et au-delà des achats en ligne, les internautes se sont, en premier, tournés vers les réseaux sociaux et le contenu vidéo. Un phénomène qui a poussé les marques à développer leur présence sur d’autres canaux que leur site e-commerce, pour vendre leurs produits. Un phénomène que l’étude a nommé “shopping décentralisé”.
Les entreprises les plus performantes affirment devoir « aller à la rencontre des consommateurs sur les canaux qu’ils consultent le plus». Et parmi les canaux les plus développés, on retrouve :
- Instagram Live : entre 38% et 75% des entreprises
- Evénements virtuels hors Instagram : entre 33% et 74% des entreprises
- Vidéos de démonstration : entre 50% et 84% des entreprises
- Campagnes d’influence sur les réseaux sociaux : entre 50% et 80% des entreprises
- Tendances sur les réseaux (ex: les challenges TikTok) : entre 50% et 75% des entreprises
Focus sur le e-commerce B2B !
- Le B2B se tourne vers l’e-commerce…
83 % des entreprises BtoB interrogées vendent en ligne et 65% prévoient d’augmenter leurs investissements en e-commerce dans les prochaines années.
Et même si 38% des entreprises disent avoir extrêmement bien réussi à gérer la vente à distance, les performances en ligne n’égalent pas encore celles de la vente physique. En effet, le panier moyen en vente physique reste 2 fois supérieur à celui de la vente en ligne, et ce, grâce au travail des commerciaux davantage présents en points de vente physiques.
- …Même si certaines entreprises souhaitent faire perdurer le modèle traditionnel
Hormis le digital, 58% des entreprises très performantes disent vouloir maintenir leurs investissements dans leurs équipes de vente, voire les augmenter. Si plus de la moitié de ces entreprises semblent vouloir garder le modèle de vente traditionnel, 37% s’accordent à dire que les rôles commerciaux ont évolué :
- 63% des commerciaux sont passés du rôle de preneurs de commandes à celui de conseillers stratégiques pour les clients
- 59% des commerciaux ont été formés et ont réorienté leurs efforts vers le marketing ou d’autres services de l’entreprise
- 28% des commerciaux ont été réorientés vers différents territoires de vente
- 21% des commerciaux ont vu leur travail recentré sur les clients grands comptes, tout en orientant les clients de moindre taille vers des options de libre-service
En somme, comme les retailles BtoC, les entreprises BtoB ont donc un intérêt à combiner la vente traditionnelle et l’e-commerce pour perdurer.
Success story du mois ⚡️
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