Retrouvez un condensé d’actualités ecommerce du mois de Mai 2022 ! En tant que partenaire croissance, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de l’actualité SEA et e-commerce.
On rembobine ⏳
NOUVELLE TAXE AMAZON
Amazon instaure une taxe « carburant et inflation » de 5% sur les frais appliqués aux marchands.
Vendre sur Amazon c’est tout d’abord faire le choix de se positionner sur l’un des 2 statuts proposés par Amazon.
Le premier – Amazon SELLER offre aux commerçants la possibilité de vendre sur la marketplace d’Amazon. Les commerçants font alors le choix de gérer eux-mêmes leurs stocks, les commandes et le suivi client (expéditions / retours). Ce statut n’est pas concerné par cette surtaxe.
Le second – Amazon VENDOR, offre aux fabricants et aux fournisseurs la possibilité de vendre leurs produits à Amazon. C’est Amazon qui prend alors en charge la gestion du stock dans ses propres entrepôts, la préparation des commandes, l’expédition et le suivi client. C’est ce second statut qui est concerné par la taxe « carburant et inflation » appliquée.
En effet, pour les marchands au statut de VENDEUR, les prix de vente sont négociés entre le marchand et Amazon. Ce sont les algorithmes d’Amazon qui fixent par la suite, les prix des produits diffusés sur sa marketplace. Les prix sont calculés en fonction de l’inventaire, mais aussi de la concurrence. Amazon se réserve également le droit de baisser les prix quand bon lui semble.
Mais avec l‘inflation sur les matières premières et le coût des transports, de nombreuses entreprises internationales comme Amazon, Uber ou Lyft, font le choix de répercuter ce surcoût sur leur tarification produits et services.
Ainsi, Amazon a mis en place une taxe de 5%, qui s’applique uniquement aux marchands ayant le statut « VENDEURS » (c’est-à-dire ayant choisi l’option “Fulfillment by Amazon”). Cette option leur permet de bénéficier d’un service global, comprenant la gestion des stocks par Amazon, la gestion des commandes et la préparation des produits (emballés et expédiés). Amazon prend également à sa charge, le suivi client, les retours et le SAV.
Cette taxe de 5% est appliquée depuis le 28 avril.
E-COMMERCE SUR WHATSAPP
Mark Zuckerberg annonce une nouvelle fonctionnalité WhatsApp dédiée aux e-commerçants.
Le 19 mai, lors de l’évènement Méta, « Conversations », Mark Zuckerberg a annoncé le lancement d’une nouveauté qui devrait intéresser les e-commerçants. Il s’agit d’une nouvelle API (interface de programmation d’applications), accessible à toutes les PME : WhatsApp Cloud API.
Cette API permettra aux entreprises et aux développeurs, via l’interface de développement WhatsApp Business, de gérer de nouvelles expériences clients sur la messagerie, par la mise en place de réponses automatisées par exemple, pour créer une présence en ligne. En jouant sur le même terrain que vos clients, vous êtes sûrs d’augmenter votre taux d’acquisition.
Et pour cause, parmi les différents modes de communication proposés pour dialoguer avec un site marchand (téléphone, mail, formulaire de contact, chat intégré), c’est le chat qui est choisi par les internautes à 92%. Et selon une étude* réalisée en été 2020 sur le marché des messageries instantanées, Facebook Messenger et WhatsApp sont les préférées des Français, avec 79% des utilisateurs pour la première et 61% pour WhatsApp. Snapchat arrivant en troisième position, suivi par Skype à 17%, Discord à 8%, Google Hangout à 6%, Viber et Telegram à 5% et enfin Signal à 2%.
Être plus réactif, plus proche de ses clients, c’est ce que promet cette API Cloud WhatsApp. Petite précision cependant, il sera nécessaire d’obtenir le consentement de l’utilisateur.
WhatsApp devient aujourd’hui un tunnel de conversion non négligeable dans l’expérience client et de nombreuses marques ont choisi de l’utiliser.
* Source : Statista Global Consumer Survey
PAIEMENTS INSTANTANÉS
La FEVAD sensibilise les e-commerçants à propos du paiement instantané
Le paiement instantané offre de nombreux atouts qui devraient séduire de nombreuses entreprises. En France actuellement, le paiement instantané n’est pas encore totalement démocratisé, mais avec la campagne de sensibilisation lancée par la Banque de France, soutenue également par la FEVAD (Fédération du e-commerce et de la vente à distance), il devrait gagner du terrain.
Les cas d’usage du paiement instantané dans le e-commerce.
Le virement instantané est utilisé pour régler des montants importants. C’est une sécurité financière pour le commerçant, notamment dans les secteurs du luxe, de l’équipement de la maison, de la high-tech ou encore des voyages et du tourisme. Le virement instantané commence également à être utilisé pour les remboursements. Il offre une possibilité de remboursement immédiat en cas d’annulation de commande.
Les avantages du paiement instantané
Habituellement un virement classique de compte à compte met 1 ou 2 jours à arriver sur le compte du vendeur. Il s’agit donc pour le commerçant de valider une commande, avec l’assurance que le montant du panier est déjà sur son compte, mais aussi d’éviter la gestion de contentieux et de tabler sur une trésorerie réelle.
Le paiement instantané, offre également d’autres arguments de vente convaincants :
- Des transferts d’argent effectués en 10 secondes
- Un montant autorisé déplafonné par la réglementation européenne à 15 000€ en Europe
- Des transactions possibles 24h/24, 7j/7 et 365j /an
- Des transactions réalisables sur 34 pays de la zone SEPA
- Un paiement irrévocable
Avec le paiement instantané, les commerçants réduisent considérablement les impayés (-30%) et s’évitent une gestion lourde et coûteuse des contentieux.
Les coûts dédiés aux moyens de paiement sont également réduits. * Le coût unitaire actuel d’un paiement en ligne se situe entre 0.71€ et 1€
Avec le paiement instantané il se situe entre 0.05€ et 0.10€
Les entreprises peuvent aussi mieux gérer leur trésorerie, optimiser les besoins et les excédents en liquidités des diverses entreprises du groupe (cash-pooling). En résulte à terme, une diminution du taux d’endettement global et une révision des taux d’intérêt bancaires.
* Source : N°368 juin 2019 – La Lettre du trésorier
GOOGLE MY AD CENTER
Google donne plus de pouvoir aux utilisateurs concernant la publicité sur leur mobile
Google My Ad Center est une nouvelle fonctionnalité qui sera bientôt disponible sur smartphones. Elle permet de gérer les flux publicitaires afin de personnaliser l’expérience et devrait aboutir à plus de pertinence.
Comment marche Google My Ad Center ?
Cette fonctionnalité, déjà existante pour Youtube, consistait à masquer certaines catégories de publicités sur son mobile, notamment dans les domaines de l’alcool, des sites de rencontres, des loteries et paris en ligne, de la future maman et de la parentalité, et enfin, de la perte de poids.
Avec My Ad Center, cette fonctionnalité sera disponible dans l’ensemble de l’environnement Google, quelle que soit la catégorie de produits.
Le but étant de donner à l’utilisateur, la possibilité de créer son propre environnement publicitaire, depuis son smartphone, avec un choix de domaines de prédilection, un choix de thématiques correspondant à ses centres d’intérêt, à ses attentes personnelles et ponctuelles, mais aussi de préserver sa vie privée.
Des onglets de personnalisation permettront à l’utilisateur de déterminer ses catégories favorites, mais aussi de supprimer certaines catégories de publicité.
L’utilisateur préserve ainsi sa vie privée et supprime définitivement de son environnement mobile, certaines annonces à caractère sensible.
L’utilisateur pourra donc trouver un outil de contrôle des publicités directement sur son compte Google, afin de gérer l’affichage des annonces, dans ses recherches, sur la page Discover et sur YouTube.
Google poursuit ainsi sa quête de pertinence et de qualité et implique l’utilisateur plus profondément dans l’expérience publicitaire, en lui offrant également la possibilité de bloquer ou signaler une publicité, mais surtout de l’AIMER. Ce qui nous engage sur un nouveau terrain compétitif, mais qui peut s’avérer très créatif. L’enjeu sera de diffuser des annonces mieux ciblées, plus proches des centres d’intérêts des clients.
HABITUDES DE RECHERCHES EN LIGNE
`
Ce que nous révèle « L’observatoire des pratiques de recherche dans le e-commerce », par Sensefuel.
Depuis 3 ans, Sensuel tente de faire évoluer les fonctionnalités de son moteur de recherche dédié aux sites de e-commerce, en observant pointilleusement l’évolution des pratiques et des attentes des internautes. Découvrez les résultats de cette étude, réalisée en janvier auprès de 1219 consommateurs allemands, français et anglais.
Les habitudes de recherches sur les sites de e-commerce
76% des internautes consultés utilisent la barre de recherche du site et 61% naviguent via son menu, tandis que seulement 12% cliquent sur les bannières dédiées aux opérations commerciales. Et parmi ces derniers, ce sont les Français qui sont le moins enclins à cette pratique. Les Allemands se révélant plus disposés à découvrir les liens promotionnels proposés par le site.
Les recommandations de la page d’accueil restent un guide important dans les modes de navigation pour la plupart des internautes consultés, avec une confiance plus marquée de la part des Anglais.
L’étude révèle un fait important quant au moteur de recherche du site.
C’est en effet le mode de navigation choisi en priorité pour des besoins affinés (recherche d’informations précises sur un produit spécifique, ou achat compulsif). La pertinence de la réponse joue forcément un rôle primordial dans l’acte d’achat. A noter : 60% des utilisateurs, effectuent leur recherche via le moteur avec une requête composée de 3 mots maximum.
Les axes d’amélioration
Les utilisateurs des moteurs de recherche souhaitent affiner leur recherche et regrettent en priorité, le manque de filtres, ce qui génère un manque de pertinence, ou une réponse vide. Ils souhaitent également, une réponse plus rapide et un mode de frappe suggestif qui tient compte des fautes de frappe.
Autre grief, l’aspect « responsive » n’est pas suffisamment répandu et la mémorisation des recherches trop souvent inexistante. D’une façon générale, la majorité des utilisateurs souhaite plus de pertinence dans la réponse et un guidage vers le bon produit, afin d’être mieux orientés. Les retours après 12 mois de navigation sur les sites favoris des personnes consultées, ne montrent que 25% de satisfaits sur les améliorations demandées.
NOUVEAUTÉS E-COMMERCE SNAPCHAT
Snapchat ne cesse d’innover pour devenir un acteur incontournable dans le secteur du e-commerce !
- Optimiser les modèles 3D, avec la nouvelle suite 3D Asset Manager
Avec Snap 3D Asset Manager, vous gérez vos contenus, mais vous pouvez aussi obtenir des modèles 3D de vos produits. Les capacités de partage d’actifs, vous permettent d’utiliser des modèles 3D d’autres marques, présents dans le système d’asset management.
Vous pouvez aussi utiliser une nouvelle technologie de traitement de l’image : AR Image Processing, pour vous inspirer de vos photos produits existantes. Ainsi transformées en Asset, les photos sont intégrées au Lenses de Try-on Snapchat. Le but est de rendre l’expérience d’achat ludique : essayer le plus de tenues en utilisant un selfie du corps entier.
Adaptée aux secteurs de la beauté, du prêt-à-porter, de l’optique et des chaussures, cette nouvelle suite sera bientôt adaptée au mobilier, aux accessoires, avec une mise en scène sur sol ou sur table.
- Le top de la mode et des essayages en réalité augmentée, avec Dress Up
Une place de choix pour les marques et les créateurs de mode. Les utilisateurs pourront y essayer en RA (réalité augmentée), les looks les plus tendances dans le monde entier et les partager.
- Utiliser le meilleur de la caméra Snap, pour le AR Try-on, avec Camera Kit for AR Shopping.
Snap met à votre disposition la possibilité d’utiliser le meilleur de l’appareil photo de Snap, afin de proposer des essayages AR dans vos applications et vos sites. Ce système applique les lentilles d’essai de Snap à vos pages produits. Une nouveauté qui devrait améliorer l’expérience d’achat de vos clients.
Le selfie prend de la hauteur avec Pixy
C’est un drone totalement automatisé, sans permis, qui tient dans la main, dont l’utilisation est simplifiée, afin de s’adapter à tous les snapchateurs. Avec une prise en main immédiate, le succès devrait être rapide et immédiat.
Pixy vole en stationnaire, suit l’utilisateur durant 60s, prend de la hauteur, offre des vues à différents angles et permet aussi de programmer des trajectoires de vols et des atterrissages. Le selfie en pied nécessaire aux essayages a trouvé l’outil parfait.
Etude du mois 🏆
BAROMETRE TRIMESTRIEL DU E-COMMERCE EN FRANCE
42,7 millions de cyberacheteurs en France au 1er trimestre 2022 Selon Médiamétrie et la FEVAD
C’est près de 2 millions de plus sur 1 an.
Selon Marc Lolivier, Délégué Général de la Fevad : « Avec la crise sanitaire, les consommateurs ont pris l’habitude d’acheter des produits alimentaires sur internet. Aujourd’hui, dans le contexte inflationniste, alors que 60% d’entre eux considèrent que leur budget alimentaire a augmenté, ils continuent à se tourner vers les sites de e-commerce. On retrouve ainsi dans le classement d’audience du 1er trimestre 3 supermarchés aux 6ème, 8ème et 9ème rangs. »
Selon les propos du délégué Général de la FEVAD et du Directeur Ad’hoc et Grandes Enquêtes de Médiamétrie, la crise sanitaire, suivie du contexte inflationniste actuel, n’ont fait que renforcer les habitudes de consommation en ligne.
Et parmi les principales raisons avancées :
- 48% des sondés affirment que les achats en ligne leur permettent de mieux maîtriser leur budget
- 23% d’entre eux évoque ne plus avoir besoin de se déplacer, d’utiliser leur voiture et donc de payer le carburant qui a drastiquement augmenté
A qui profite cette croissance ?
Les cyberacheteurs se tournent prioritairement vers les marketplaces généralistes (ex: Amazon, 1er site le plus visité en France) et spécialisées (ex: Vinted), mais également vers des pure players généralistes (ex: Shein). Des acteurs qui répondent aux attentes en termes de prix, de réactivité et de livraison.
Ce premier trimestre 2022 a également été synonyme de croissance pour les achats de premières nécessité comme les produits alimentaires. L’étude révèle que 60% des internautes ont acheté des produits alimentaires en ligne et ce, principalement sur les sites et applis des supermarchés (E.Leclerc, 6e site le plus visité en France).
La croissance profite également aux plus petits acteurs
En effet, l’étude révèle également d’autres manières de consommer :
- Globalement, 2 internautes sur 5 s’intéressent aux sites et applications favorisant les achats responsables et 17% y ont déjà effectué un achat.
- L’intérêt se porte également de plus en plus, sur les sites et applis proposant des circuits courts, pour une consommation locale favorisant les petits producteurs et les indépendants.
Le chiffre du mois 💯
x5 à x10
Publicité mobile : les retailers prévoient de multiplier leurs budgets publicitaires par 5 ou 10
Plus de 6 Milliard d’Euro en 2020 consacrés à la publicité sur mobile, soit un budget multiplié par deux, par rapport à l’année 2013 et un taux de croissance de 13%, calculé entre 2013 et 2019.
Le mobile devient le premier écran digital, devant le PC et la télévision, pour maîtriser ses campagnes drive to store. Avec la participation de Thomas Fagot (CEO & cofounder de MobSuccess), Yann Gourvennec (CEO & Founder chez Visionary Marketing), nous livre quelques conseils pour maîtriser ses campagnes drive to store sur mobile.
- Définir ses attentes et mesurer l’impact de la campagne grâce à des outils GPS d’une part et à l’outil « géolift » pour une remontée d’infos liées à un bassin de magasins. C’est également l’objectif de Google Enhanced Conversions, qui permet entre autres de suivre les conversions hors ligne (appel téléphonique, visite en magasin, etc…)
- Intégrer l’aspect local dans la création publicitaire, pour identifier le magasin et son stock, mais aussi définir un rayon d’action ciblé géographiquement.
- Revoir les indicateurs de performance traditionnels. En effet, si le CPC est une mesure historiquement utilisée pour analyser les campagnes digitales, elle ne présente pas le même intérêt pour des campagnes multilocales. La mesure en point de vente deviendra alors la référence
A l’avenir, les campagnes de publicité drive to store vont devenir ultra prisées par les retailers qui n’hésiteront pas à multiplier leur budget dédié par 5 ou 10. En effet, la disparition du prospectus annoncée par la loi anti-gaspillage qui rend à ce jour illicite le dépôt de prospectus, aussi bien en boîte aux lettres que sur les pare-brises, va provoquer une mutation des budgets publicitaires offline vers des budgets online
RDV DU MOIS 💯
GOOGLE MARKETING LIVE 2022
Le 24 Mai 2022 s’est tenue la conférence Google Marketing Live. Un événement durant lequel Google a annoncé l’arrivée de nouveautés pour le semestre à venir :
- YouTube Shorts : des vidéos au format court et vertical comme sur Tiktok ou Instagram, pour faire la promotion de votre marque ou de vos produits.
- Google Discovery : des publicitiés au format vidéo dans Google Discovery, le fil d’actualité dédié à la découverte et à l’inspiration.
- Shopping Ads : de nouvelles fonctionnalités pour visualiser les produits plus facilement et obtenir des informations produits plus rapidement. La vue Shopping en réalité augmentée fera également son arrivée. L’objectif, permettre aux internautes de visualiser les produits des marchands en 3D dans la pièce de leur choix.
- Bouton chat : un nouveau bouton pour chatter avec le marchand, directement depuis une annonce.
- Display : un nouveau format display mobile reponsive pour les annonces dédiées aux mobiles
- Balisage : une simplification des paramètres de balisage avec l’arrivée de Google Tag
- Pages Insights : trois nouveaux rapports disponibles dans la page Insights pour donner plus d’informations sur l’efficacité des campagnes (audiences, budget, attribution)
- Google lance Enhanced conversions for leads : pour mesurer la transformaton finale de vos leads
- Google Merchant Center : des alertes pour detcter des anomalies de votre flux produits (disponibilité, disponibilité, période de validité d’un prix, etc…)