Quelles sont les nouveautés e-commerce du mois de Mars ?
En tant que solution dédiée à la performance produit des e-commerçants, nous avons choisi de vous partager chaque mois, une sélection de sujets issus de notre veille. Au programme : études sur les comportements d’achat, sur les livraisons, sur la publicité digitale; nouvelle plainte contre Google, révolution de l’IA…
Sommaire
L'actualité à retenir... 🚀
BILAN DU ECOMMERCE
Baromètres du e-commerce en France et en Europe : quelles sont les grandes tendances à retenir ?
Ce mois-ci, la Fevad a publié le Bilan du E-commerce en France, un rapport qui nous donne les chiffres clés du secteur sur l’année 2022.
Selon ce rapport, les Français ont dépensé environ 147 milliards d’euros sur internet en 2022, soit une croissance de +13,8% par rapport à l’année précédente.*
Les ventes de produits ont légèrement diminué de 7% par rapport à 2021, mais le secteur des services a connu une augmentation significative de 36%, porté par la croissance des ventes dans les domaines du transport, du tourisme et des loisirs, qui ont contribué à la hausse des ventes de services de 50% par rapport à 2019.
Le nombre total de transactions en ligne a augmenté de 6,5% en 2022, avec un panier moyen de 65 euros en hausse de 6,9% par rapport à l’année précédente. Cette augmentation est due non seulement à la reprise des services, mais aussi à l’inflation.
Le e-commerce représente désormais 12,5% des ventes de produits dans le commerce de détail. Le nombre de sites marchands actifs a également augmenté de 5%, avec plus de 10 000 nouveaux sites en un an.
En ce qui concerne les ventes de produits sur internet, elles ont diminué de 16% au premier semestre 2022 avant de se stabiliser en deuxième partie d’année, mais la croissance par rapport à l’année 2019 est toujours de +19%. Cependant, les ventes en ligne des enseignes magasins ont surperformé avec une augmentation de +35% en 2022 par rapport à 2019.
Malgré une diminution de toutes les catégories de produits par rapport à 2021, elles ont toutes connu une hausse par rapport à 2019, notamment dans les secteurs de la beauté, de la santé, du mobilier et de la décoration. Les ventes en ligne de produits de grande consommation ont augmenté de seulement 1% par rapport à 2021, mais leur niveau est supérieur de +56% par rapport à 2019. Les ventes de voyages et de tourisme ont augmenté de 55% par rapport à l’année précédente, dépassant de 16% les chiffres de 2019.
Enfin, les ventes aux professionnels ont également connu une croissance annuelle de +9,9% par rapport à 2021 et de +41% par rapport à 2019. Les ventes réalisées pour le compte de tiers sur les places de marché ont diminué de -1,6% par rapport à l’année précédente, mais ont augmenté de +30% par rapport à 2019. Les ventes sur mobile continuent de progresser, grâce aux ventes de voyages et de loisirs (+8%) qui compensent la baisse des ventes de produits (-6%).
*Source : https://www.fevad.com/bilan-du-e-commerce-en-france-les-francais-ont-depense-pres-de-147-milliards-deuros-sur-internet-en-2022/
LA FIN D'AMAZON VENDOR CENTRAL ?
Afin de baisser ses coûts et de maintenir des prix bas, Amazon coupe les ponts avec les distributeurs européens.
Il y a du changement chez Amazon.
L’entreprise américaine a annoncé qu’elle allait mettre fin à ses relations avec de nombreux distributeurs européens qui fournissent des biens sur son site, afin de trouver des moyens de réduire les coûts.
Contrairement aux marchands tiers qui gèrent eux-mêmes le processus de vente, les distributeurs agissent comme intermédiaires entre Amazon et les marques de détail en achetant des stocks auprès du fabricant du produit, puis en les vendant à Amazon. Le problème pour le géant américain, c’est que les distributeurs font monter le prix des produits.
La filiale européenne d’Amazon a informé les distributeurs européens qu’elle cesserait d’approvisionner leurs produits dans les mois à venir, selon un avis consulté par CNBC.
Amazon a déclaré que la modification de son approche de sourcing de produits l’aiderait à « contrôler nos coûts et à maintenir des prix bas pour les clients ».
En rompant ses relations avec les distributeurs, Amazon obtient en effet un plus grand contrôle sur ses relations avec les marques qui veulent vendre leurs produits sur le site, y compris une plus grande influence sur les coûts et la sélection des produits.
Les distributeurs pourront néanmoins continuer à vendre des produits sur Amazon en tant que marchands tiers. Par ailleurs, Amazon retarde la mise en œuvre du changement jusqu’en avril pour aider les grossistes et les distributeurs à se préparer.
La modification de l’approche de sourcing de produits d’Amazon coïncide avec sa volonté de rendre plus automatisée la gestion de ses fournisseurs. En effet, Amazon a réduit les effectifs dédiés à la gestion des catégories de produits, dont le rôle consiste généralement à améliorer les marges bénéficiaires, les ventes et les opérations.
Amazon poursuit néanmoins sa collaboration avec les grossistes et distributeurs lorsqu’ils sont propriétaires de marques ou qu’ils disposent de droits de distribution exclusifs sur certains produits ou marques.
Cette opération de réduction des coûts n’est pas un cas isolé. Le PDG d’Amazon, Andy Jassy, a réduit les coûts de manière agressive dans toute l’entreprise pour faire face à une conjoncture économique qui se détériore et à une baisse des ventes. Amazon a lancé en janvier les plus importants licenciements de son histoire, touchant jusqu’à 18 000 personnes, et a mis en place un gel des embauches et fermé certains projets expérimentaux.
GOOGLE DEVANT LA JUSTICE US ?
Le DOJ (justice US) dépose une deuxième plainte antitrust contre Google et son activité publicitaire.
Le Département de la Justice (DoJ) américain a déposé une plainte antitrust contre Google, affirmant que la firme de Mountain View avait pratiqué des comportements monopolistiques dans ses activités publicitaires pendant plus de 15 ans.
Selon le DoJ, Google aurait neutralisé ou carrément éliminé des concurrents en utilisant des acquisitions, en forçant les annonceurs et les éditeurs à utiliser ses produits et en empêchant l’utilisation de produits concurrents.
Les pratiques de Google seraient donc en violation des sections 1 et 2 du Sherman Antitrust Act, qui est la principale loi antitrust des États-Unis et qui est entrée en vigueur en 1890. Cette plainte est la deuxième du DoJ à l’encontre de Google, la première ayant porté sur des pratiques anticoncurrentielles avec son moteur de recherche.
Le DoJ estime que cette plainte a de fortes chances d’aboutir, car elle est fondée sur les textes de la loi américaine et que le Département de la Justice dispose d’arguments bien préparés, étant donné qu’il enquête sur les pratiques de Google depuis plusieurs années.
Par ailleurs, Jonathan Kanter, membre du DoJ en charge de la plainte, a une longue expérience dans le secteur des marchés numériques et de leurs liens avec les monopoles. Il étudie notamment les pratiques publicitaires de Google depuis les années 2000.
Pour accélérer l’aboutissement du procès, le DoJ a déposé sa plainte dans le district Est de la Virginie, connu pour traiter les affaires commerciales complexes plus rapidement que les autres systèmes judiciaires. Jonathan Kanter a également demandé à ce qu’un jury rende le verdict lors du procès, plutôt qu’un juge fédéral comme à l’accoutumée.
Cependant, tout n’est pas perdu pour Google, car Kanter a modifié certaines tactiques du Département de la Justice avec des approches qui n’ont pas toujours joué en faveur du gouvernement. Par ailleurs, le choix d’un jury plutôt qu’un juge pourrait se retourner contre lui, car les membres du jury pourraient ne pas comprendre la totalité du dossier, particulièrement complexe.
BILAN OBSERVATOIRE DE L'E-PUB 2022
Le 29 ème Observatoire de l’Epub revient sur les tendances de la publicité digitale en France en 2022.
Le marché français de la publicité digitale a enregistré une croissance de 10% en 2022 pour atteindre 8,5 milliards d’euros, selon le 29ème Observatoire de l’e-pub réalisé par le SRI, Olivier Wyman et l’UDECAM.*
Bien que le marché ait connu un ralentissement notable de sa croissance au second semestre de l’année, avec une croissance de 6% contre 15% au premier semestre, il a tout de même connu une croissance de 42% entre 2019 et 2022.
- Le Search est le levier phare du marché, représentant 44% du marché et connaissant une croissance de +13%. Le retail search représente plus d’un tiers de cette croissance.
- Le Social, qui représente 26% du marché, accuse un ralentissement de sa croissance, passant de +19% à +10%.
- Le Display conserve sa part de marché à 20% avec une croissance de +9%.
- Les formats tels que l’affiliation, l’emailing et les comparateurs affichent une croissance de +2%, représentant 11% du marché.
Le trio Google-Meta-Amazon (GMA) compte toujours pour les deux tiers du marché, mais leur part a légèrement diminué, passant de 67% à 66% du fait d’un ralentissement de leur croissance (+10% entre 2022 et 2021; contre +27% entre 2021 et 2020).
Concernant le Retail Media, en croissance de +30% (887 M€), on constate que c’est un des leviers sur lesquels les annonceurs ont le plus misé cette année. Les revenus du Retail Media se répartissent entre le Search (+39% pour atteindre 558 M€) et le Display (+17% pour 328 M€).
Concernant le Display, tous les types d’acteurs sont en progression :
- Les acteurs de l’Édition et de l’Info affichent une progression de +2% et pèsent pour 35% du Display;
- Les plateformes de Streaming Vidéo / Musical ralentissent mais progressent tout de même à +9,5% sur l’année et représentent 29% du Display;
- Les acteurs Retail/Services sont en croissance de +18,1% et comptent pour 20% du Display;
- Les groupes TV/Radio enregistrent la plus forte croissance (+18 %) et représentent désormais 16% du Display.
Toujours au sein du Display, voici les résultats des différents formats :
- La Vidéo reste à la première place avec 49% du Display, malgré une croissance ralentie à +11% (809 M€);
- Le Classique affiche une petite croissance de +6% (656 M€), ce qui fait baisser sa part dans le Display à 39%;
- Les Opérations Spéciales sont en légère progression de +3% (125 M€), pour un poids de 7% sur l’ensemble du Display;
- L’Audio Digital, bien qu’il ne compte que pour 4% (73 M€), est particulièrement dynamique avec +53% de croissance.
*Source : https://www.sri-france.org/observatoire-epub/29eme-observatoire-de-le-pub/
COMPORTEMENT D'ACHAT DES FRANÇAIS
Selon le baromètre Future Shoppers Wunderman Thompson x WPP, les marques doivent êtres agiles pour faire face à l’évolution du comportement d’achat des Français.
Selon le baromètre Future Shopper Wunderman Thompson x WPP, les comportements d’achat des consommateurs français ont évolué à la suite de la montée en puissance du e-commerce.
Les marques doivent désormais être omnicanal et agiles pour survivre dans cette industrie en constante évolution.
Les résultats du sondage montrent que 80% des consommateurs interrogés jouent aux jeux vidéo, dont 42% dépensent de l’argent et 34% envisagent d’acheter les mêmes produits pour eux et leur avatar.*
Les marques doivent également être présentes sur les réseaux sociaux, car 24% des consommateurs envisagent d’acheter davantage sur ces plates-formes à l’avenir. En réponse à la question “Sur quelle plateforme de médias sociaux seriez-vous le plus susceptible d’acheter ?”, 28% ont répondu Facebook, 14% Instagram, 6% Pinterest et 5% TikTok. Par ailleurs 41% des répondants ont émis le souhait de pouvoir acheter directement à partir de l’application sociale, sans avoir à la quitter.
Même si les points de ventes physiques sont moins demandés, 54% des répondants déclarent préférer faire du shopping chez les marques qui disposent de points de vente physiques et digitaux. Cependant, 51% des consommateurs veulent également des technologies innovantes pour une expérience d’achat améliorée.
De plus, l’éthique et la morale d’une entreprise jouent un rôle important dans la décision d’achat de 49% des consommateurs, tandis que 47% choisissent activement des marques respectueuses de l’environnement.
L’omnicanalité est également essentielle pour un parcours client sans accroc. En effet, 49% des consommateurs interrogés souhaitent que les marques puissent communiquer sur tous les canaux, et 69% veulent passer de l’inspiration à l’achat le plus rapidement possible.
Les marketplaces, en particulier Amazon, sont le canal leader en France, avec 43% des consommateurs qui l’utilisent en phase d’inspiration et 39% en phase de recherche. 33% de ses consommateurs sont membres Prime, car 55% affirment être motivés par la possibilité d’acheter tout ce dont ils ont besoin sur une seule et même plate-forme. 49% considèrent que la livraison sur Amazon est plus rapide que chez les distributeurs et les sites de marque.
En conclusion, pour une croissance durable, les marques doivent être agiles et responsables pour répondre aux nouvelles exigences des consommateurs et à la fragmentation du parcours d’achat. Les marques doivent également être omnicanales et offrir des technologies innovantes pour une expérience améliorée tout en étant respectueuses de l’environnement et éthiques.
IA & E-COMMERCE
Comment l’intelligence artificielle peut-elle être mise au service des boutiques en ligne ?
Au fil des années, l’intelligence artificielle (IA) est devenue un élément clé pour de nombreuses entreprises. Les boutiques en ligne ne font pas exception à cette tendance, car elles cherchent à améliorer leur expérience client et à augmenter leur taux de conversion. Dans cet article, nous allons examiner comment l’IA peut être mise au service des boutiques en ligne, en particulier en utilisant ChatGPT, une technologie d’IA avancée.
ChatGPT est un modèle de langage de pointe développé par OpenAI qui peut comprendre et générer du texte en réponse à des requêtes spécifiques. Il est entraîné à comprendre la structure de la langue naturelle et peut fournir des réponses qui sont pratiquement indiscernables de celles écrites par un être humain.
Voici comment ChatGPT peut être utilisé pour améliorer l’expérience client dans les boutiques en ligne.
Rédaction de descriptions de produits
L’une des tâches les plus importantes pour une boutique en ligne est la rédaction de descriptions de produits. Ces descriptions sont souvent ce qui convainc les clients potentiels d’acheter un produit. En utilisant ChatGPT, les boutiques en ligne peuvent automatiser cette tâche en générant des descriptions de produits de qualité. Les descriptions peuvent être créées en fonction des caractéristiques du produit, des commentaires des clients et d’autres facteurs.
Amélioration des recommandations de produits
Les boutiques en ligne peuvent également utiliser l’IA pour améliorer leurs recommandations de produits. Les recommandations sont souvent basées sur les achats précédents des clients et les produits qu’ils ont consultés. En utilisant ChatGPT, les boutiques en ligne peuvent analyser des données plus complexes telles que les habitudes de navigation et les commentaires des clients pour fournir des recommandations plus précises et personnalisées.
Personnalisation des interactions avec les clients à l’aide d’un chatbot
Un autre moyen d’utiliser l’IA pour améliorer l’expérience client est l’utilisation de chatbots pour répondre aux questions des clients. Les chatbots peuvent être programmés pour répondre à des questions simples et courantes, permettant aux employés de se concentrer sur les demandes plus complexes. ChatGPT peut aider à personnaliser ces interactions en fournissant des réponses adaptées à chaque client. Il peut également apprendre de chaque interaction pour améliorer sa capacité à fournir des réponses précises.
Génération de contenu pour les réseaux sociaux
Enfin, ChatGPT peut être utilisé pour générer du contenu pour les réseaux sociaux. Les boutiques en ligne doivent souvent publier régulièrement des messages sur les réseaux sociaux pour maintenir l’engagement des clients. Cependant, la création de contenu peut être une tâche longue et fastidieuse. En utilisant ChatGPT, les boutiques en ligne peuvent générer du contenu rapidement et efficacement en fonction de leurs objectifs marketing et de leur audience.
Trouver des idées de produits à sourcer
En utilisant ChatGPT, les boutiques en ligne peuvent facilement trouver de nouvelles idées de produits à sourcer en fonction de critères spécifiques tels que la tendance actuelle, la demande de marché ou les commentaires des clients. En analysant les tendances de recherche et de consommation, l’IA peut aider les boutiques en ligne à trouver des produits populaires pour augmenter leur assortiment et leurs ventes.
Répertorier des fournisseurs potentiels à partir de critères précis
Lorsque les boutiques en ligne cherchent à sourcer de nouveaux produits, il est important de trouver des fournisseurs de qualité. L’IA peut être utilisée pour répertorier des fournisseurs potentiels en fonction de critères spécifiques tels que la qualité des produits, les coûts et les délais de livraison. En utilisant des algorithmes d’apprentissage automatique, l’IA peut analyser les données pour fournir des recommandations de fournisseurs personnalisées et précises.
Assister une vente en renvoyant l’internaute vers le bon produit
L’IA peut également aider les clients à trouver le bon produit en renvoyant les internautes vers le produit approprié en fonction de leurs critères de recherche. En analysant les données sur les produits, les commentaires des clients et les tendances actuelles, l’IA peut recommander des produits pertinents aux clients. Cela permet de faciliter la recherche de produits et d’améliorer l’expérience client.
Remplacer un SAV
L’IA peut également remplacer le service après-vente traditionnel en fournissant une assistance automatisée aux clients. En utilisant des chatbots dotés de l’IA, les clients peuvent trouver des réponses à leurs questions rapidement et efficacement. Les chatbots peuvent être programmés pour résoudre des problèmes courants et fournir des solutions en temps réel, ce qui permet de réduire le temps d’attente et d’améliorer l’expérience client.
Analyser les performances commerciales pour détecter des opportunités
Enfin, l’IA peut être utilisée pour analyser les performances commerciales et détecter des opportunités de croissance. En utilisant des algorithmes d’apprentissage automatique, l’IA peut analyser les données sur les ventes, les tendances et les préférences des clients pour identifier des opportunités de croissance. Cela peut aider les boutiques en ligne à prendre des décisions éclairées pour améliorer leur assortiment, leurs offres de produits et leur expérience client.
P.S : Nous vous avons réservé une surprise… Hormis ce paragraphe, cet article a été rédigé à 100% par ChatGPT. Nous n’avons fait que lui donner les bonnes instructions. C’est la preuve de l’incroyable puissance de cet outil !
INFOGRAPHIE DU MOIS
Infographie : Le ecommerce en 2023 en 10 grandes tendances, aussi prometteuses qu’accessibles ! 🚀
Dans cette infographie réalisée par Payplug, retrouvez les grandes tendances qui façonneront le commerce en ligne de 2023 : tarification dynamique, headless commerce, Connect to Consumers, cybercriminalité et d’autres, tous appuyés par des chiffres clairs et encourageants !
ÉTUDE DU MOIS
Tour d’horizon de la livraison e-commerce en 2023.
Ce mois-ci, l’étude que nous vous proposons concerne les dernières tendances des consommateurs en termes de livraison.
Réalisée par Sendcloud, cette étude menée auprès de +9000 clients européens et américains vous permettra d’enrichir votre stratégie d’expédition.*
Voici les chiffres clés de cette étude.
Le commerce social :
- La vente sur les réseaux sociaux continue de progresser, avec 24 % des répondants qui commandent régulièrement sur les réseaux sociaux (en progression de +25% par rapport à 2021).
- 68% le font sur les sites e-commerce (progression nulle par rapport à 2021) et 84% sur les marketplaces (diminution de -6,7%).
Le comportement d’achat :
- Les consommateurs commandent en moyenne 1,8 fois par mois. Il faut noter que l’étude a été réalisée uniquement auprès d’un public qui a commandé au moins 1 produit au cours des 3 derniers mois, donc ce chiffre n’est pas représentatif de l’ensemble du marché.
- Le montant moyen de la commande en ligne est de 136€. Les milléniaux sont ceux qui dépensent le plus (175€). Les baby-boomers sont ceux qui dépensent le moins (93€).
- 58% des consommateurs français font leur achat sur Amazon.
Abandon lors du checkout :
- La principale raison de l’abandon lors du checkout est liée à l’option de livraison/expédition (pour 44% des répondants).
- Généralement, ce qui ne plait pas concerne les frais de livraison trop élevés (62% des répondants).
Expéditions et livraisons :
- Sur les commandes de 150€, les consommateurs sont prêts à payer maximum 7,60€. Pour les commandes de 50€, ce chiffre tombe à 5,70€. Pour les commandes de 15€, il est de 5,00€.
- Au-delà de 150€ d’achat, 35% des répondants s’attendent à bénéficier de la livraison gratuite.
- Les répondants sont prêts à attendre maximum 4,9 jours pour la livraison.
- L’option de livraison préférée est la livraison à domicile standard (50%), suivie par la livraison le lendemain (34%), la livraison programmée (31%) et la livraison le jour même (23%).
- La plupart des consommateurs n’ont pas de transporteur préféré. Ceux qui en ont un évoquent les meilleures conditions de suivi et la ponctualité comme raison de leur préférence.
Le suivi de livraison :
- Le suivi de la livraison est un élément très important pour les consommateurs. 23% d’entre eux déclarent qu’ils ne repasseront pas commande sur une boutique en ligne qui ne propose pas de suivi de livraison.
- Le canal privilégié pour recevoir des mises à jour sur la livraison est l’email (67%).
Retours :
- 51% des consommateurs retournent toujours un produit lorsqu’ils ne sont pas satisfaits.
- 68% déclarent qu’ils commanderont plus fréquemment sur une boutique en ligne si elle propose des retours gratuits… Tandis que 20% sont prêts à payer leurs retours.
- Les frais maximums que les acheteurs sont prêts à payer pour le retour sont : 6,50€ pour les achats de 150€; 4,50€ pour les achats de 50€; et 3,70€ pour les commandes de 15€.
- L’élément le plus important dans une politique de retour est le coût (57%).
- Les acheteurs sont prêts à attendre en moyenne 5,2 jours maximum pour être remboursés suite à un retour.
Avenir du e-commerce :
- 53% des répondants estiment que l’augmentation des achats en ligne est un problème pour l’environnement.
- 54% s’attendent à ce que les boutiques en ligne proposent une méthode de livraison verte (neutre en CO2).
- 72% pensent que l’emballage des produits commandés devrait être entièrement recyclable.
- 32% sont prêts à payer plus pour une livraison durable (avec moins ou pas d’émissions de CO2).
- Les acheteurs ne sont pas à l’aise lorsqu’ils ne peuvent pas recevoir leur colis en main propre : 47% se sentent mal à l’aise lorsque leur voisin doit accepter un colis à leur place; et 43% ne se sentent pas prêts à utiliser une serrure intelligente pour recevoir leur colis.
- 37% s’estiment heureux qu’il n’y ait pas de service de livraison flash dans leur quartier.
- 41% voudraient pouvoir choisir un service de livraison flash pour toutes leurs commandes en ligne.
- 72% pensent qu’une livraison dans les 10 minutes est excessive.
WEBINAR DU MOIS
Bilan 2023 sur les comportements d’achat en ligne : comment maximiser vos investissements en acquisition ?
Diversification de la consommation, essor des achats marketplaces, recherche de petits prix … 2022 a vu émerger de nouveaux comportements d’achats, 2023 les verra se généraliser !
Et face à un marché qui se complexifie, 2 annonceurs sur 3 affirment qu’ils se montreront plus prudents et plus exigeants que jamais sur leurs investissements et la maximisation de leur ROI.
C’est votre cas également ?
Venez découvrir en exclusivité, les résultats de notre étude sur les conséquences de ces changements sur le marketing d’acquisition en 2023. Et ce, à travers 10 secteurs e-commerce différents. L’objectif, décrypter le marché pour vous permettre d’être plus agile dans votre stratégie d’acquisition.📊
Rendez-vous Jeudi 14 Mars 2023 à 11h avec E-commerce Nation.
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